Ce week-end, l’artiste Florence Kouamé, 21 ans de carrière musicale veut imprimer la paix dans le cœur des Ivoiriens, depuis la Basilique Notre Dame de la paix de Yamoussoukro.
Longtemps annoncé à coup de publicité, le concert pour la paix se tient, ce samedi 16 novembre, dans la capitale politique du pays, Yamoussoukro. La chantre catholique, Florence Kouamé, célèbre ses 21 ans de carrière musicale et la dédie surtout à la paix dans le pays.
« J’aime mon pays et je souhaite que nous ayons encore cette image de paix dans le passé. Nous croyons que tous les habitants de la Côte d’Ivoire, qu’ils soient chrétiens ou non, chacun prie pour qu’il y ait des élections apaisées », a-t-elle dit. « C’est ma contribution à moi d’œuvrer pour la paix tant recherchée en Côte d’Ivoire », a précisé la chantre Florence.
Ces joutes électorales de 2020 qui font bouger les lignes, souvent avec des discours de va-t-en guerre, entre les partis politiques, au point que l’épiscopat ivoirien, lors de sa dernière assemblée plénière, le 18 juin 2019, à Agboville, a exprimé ses vives inquiétudes pour cette élection. La chantre qui va se produire ce samedi dans la capitale politique n’a pas manqué d’interpeller les hommes politiques que la Côte d’Ivoire a besoin de paix.
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« Que chacun voit l’intérêt de la nation avant les leurs. Que les esprits s’apaisent. Que 2010 ne se répète pas, a-t-elle supplié. Je prie pour que Dieu lui-même fasse descende sur eux un esprit de paix, que des paroles de paix soient véhiculées dans leur campagne ».
Ce concert d’évangélisation gratuit et ouvert à toutes les confessions religieuses a pour thème : « Amour et paix ». Il sera meublé d’enseignements, témoignages, messe, chants, évangélisation, chapelets et la prestation du groupe « Servi dei » de prêtres-chantres…La messe est présidée par Mgr Alexis Youlo Touabli, évêque d’Agboville et Administrateur apostolique du diocèse de Yamoussoukro. La partie prière d’intercession est assurée par le père Eric-Norbert Abekan, exorciste de l’Archidiocèse d’Abidjan.
Maryline Dassioko
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»