Mardi 11 septembre, le lendemain de la rentrée scolaire, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) a perturbé les cours au prétexte que les frais annexes d’inscriptions sont de trop pour les parents d’élèves. Le Conseil des ministres a réagi face à cette situation.
Face aux troubles constatés dans les collèges et lycées publiques, à la rentrée des classes fixée, le lundi 10 septembre, la Fédération estudiantine et scolaire de Côte d’Ivoire (Fesci) a dénoncé les frais annexes des inscriptions. Le Conseil des ministres, du mercredi 12 septembre, s’est penché sur la situation impactant gravement la rentrée des classes.
« Les éléments évoqués sont de l’ordre de la gestion des parents d’élèves qui adressent des éléments de frais. Il faut savoir raison garder, les différents mouvements ne relèvent pas de la responsabilité du gouvernement », a souligné le Porte-parole du gouvernement, Sidi Tiémoko Touré, par ailleurs ministre de la Communication et des médias.
Il a invité les fédérations estudiantines et parents d’élèves à trouver ensemble des solutions à ces problèmes, qui ne relèvent pas de la responsabilité de l’Etat ivoirien.
« Il est question de faire asseoir tous les différents acteurs pour que la raison soit entendue dans ce dossier pour que les débordements ne fassent pas jour. C’est un débat, une négociation qui doit avoir lieu entre les syndicats et les parents qui sont gestionnaires des différents établissements scolaires concernés », a clarifié le ministre Sidy Touré.
Tout en temps précisant que « la Fesci ne doit agir que dans la sphère de l’enseignement supérieur ».
Pierre Grah-Awoyo