Dimanche 10 avril 2022, fête des rameaux. Après 40 jours de pénitence observée par les chrétiens catholiques du monde entier. En Côte d’Ivoire, des milliers de catholiques ont célébré l’entrée triomphale de Jésus à Jérusalem, par des cris de joie, danses et cantiques…avec des rameaux en main.
Réjouissances. Joie. Cantiques ont marqué ce moment important de la célébration de la fête des Rameaux dans les paroisses de Côte d’Ivoire. A la paroisse Saint François d’Assise de Koumassi à Abidjan, dès 6h30, des milliers de chrétiens catholiques se sont amassés au Groupe scolaire publique Zié, Coulibaly… près de 150m de l’église. Après la bénédiction des rameaux par le prêtre, tous se sont dirigés vers l’église accompagnée de la fanfare municipale, entonnant des chants de louange.
Lectures de la parole de Dieu suivie du récit de la passion du Christ ont été aussi les temps forts de cette solennité. Dans son homélie, le père curé, Eric Assoumou, a souligné que cette fête nous introduit directement dans la Semaine sainte. Par conséquent, en tant que chrétien, nous devons prendre des défis et les réaliser pendant cette Semaine sainte. Il a invité tous ceux qui ont dû arrêter la catéchèse, après le baptême de poursuivre une catéchèse accélérée en vue d’avoir le sacrement de confirmation cette année.
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A Yopougon, à la paroisse Saint Mathias Kalemba Mulumba du père curé Michel Mobio, l’ambiance est grande et hystérique. Vers 6h, des milliers de paroissiens se sont dirigés au Bloc célibataire de Saguidiba pour le grand rassemblement avant « d’embarquer » pour la paroisse. Cet « embarquement » a été suivi de fanfare, chants et danses jusqu’à la paroisse Saint Mathias Kalemba. Vêtus de rouge et de blanc, ces milliers de fidèles ont parcouru environ 400 mètres pour rallier l’église.
Une fois dans l’église, comme à son habitude, avant de démarrer son homélie, le curé Michel Mobio a invité les fidèles a exprimé plus leur joie en ce jour du dimanche des Rameaux. Le père célébrant a axé son homélie sur 5 points essentiels. Jésus, selon lui qui représente la foi et la force. Parlant de l’âne, il a dit que c’est la soumission, l’obéissance etc. Judas, un des disciples de Jésus, qui l’a trahi, est donc l’expression de la traitrise. Les chefs de prêtres sont le symbole d’intérêt personnel et le dernier élément abordé est la foule. Cette même foule qui acclame, applaudit Jésus le Seigneur, est-elle qui a conduit Jésus vers la mort. Il s’agit là de l’inconstance et la versatilité de l’homme devant les situations de la vie.
En définitive, les lectures écoutées, dit-il, nous invite à entrer dans la Semaine sainte, en faisant en sorte qu’on fasse un pas vers la Sainteté.
Magloire Madjessou