Décrétée par l’Unesco en 2019, la célébration de la 4è édition de la Journée mondiale de la culture africaine et afro-descendante (JMCA) à Agboville a connu un franc succès. La population d’Agboville a pris d’assaut, tôt ce mardi, 24 janvier, matin la mythique place Henri Konan Bédié ou place de la paix pour communier avec les différents groupes artistiques conviés à cet effet.
Chorégraphes de renom, danses traditionnelles, artistes chanteurs du territoire et ceux bien connus tels Doty Z, Macy etc. ont égayé le public venu nombreux. Épaté par l’organisation, Gbé Gueu Antoine, secrétaire général 1 de la préfecture d’Agboville, affirme que
: »On souhaite que les promoteurs ne se découragement pas. Qu’ils continuent sur leur lancée pour être soutenus afin que cela soit ancré dans la culture et dans les consciences des parents. Cette 4è édition est celle de la maturité et on a vu qu’il y a du potentiel. Si les populations avaient été informées davantage, je suis sûr et certain que cette mobilisation allait être plus qu’exceptionnelle... ».
Représentant le parrain Dimba N’Gou Pierre, président du conseil régional de l’Agnéby-Tiassa et ministre de la Santé, Adou Gbalé, 5è vice-président dudit conseil, s’est dit satisfait de la mobilisation et de l’intérêt de l’activité.
« Votre présence massive marque votre intérêt particulier pour la chose culturelle. Et l’objectif de cette journée dont le thème est : »l’Afrique et les percussions » est de mettre en évidence et de célébrer les différentes cultures comme de véritables vecteurs de développement, de cohésion sociale et de paix« , a fait savoir Adou Gbalé.
Cette journée est un espace de rapprochement entre les peuples pour promouvoir et forger notre identité
Non sans ajouter que: » cette journée est un espace de rapprochement entre les peuples pour promouvoir et forger notre identité. » Mais avant lui, Alafé Wakili, président du comité d’organisation et principal promoteur de cet événement, a lui aussi salué la forte mobilisation de la population tout en rendant hommage au chef de l’État et à son gouvernement pour l’intérêt qu’ils portent à cette activité. « La JMCA tend à redonner à l’Afrique son identité culturelle. Je rends hommage à Agboville parce que cette cité est un creuset multiethnique », a fait savoir le PCO.
Il a aussi plaidé pour que cette journée de la valorisation des cultures africaines soit célébrée partout en Côte d’Ivoire tous 24 janvier sur toute l’étendue du territoire national. « La culture ne se vit pas seulement à Abidjan. C’est pourquoi, j’ai décidé de la célébrer à l’intérieur du pays…Je rêve que les années à venir, cette cérémonie soit multipliée dans toutes les villes tous les 24 janvier. Car héritiers de nos cultures, nous devons les faire vivre.« , a dit le directeur fondateur du groupe de médias L’intelligent d’Abidjan.
Quant à Nanan N’Dori Joseph, président régional de la chambre des rois et chefs traditionnels de l’Agnéby-Tiassa, dit soutenir la culture qui, selon ses propres termes, par les instruments soutient la vie en Afrique. Notons qu’un panel autour du thème : »l’Afrique et les percussions » dirigé par Zié Coulibaly, directeur scientifique du JMCA d’Agboville, a eu lieu la veille.
Stéphane N’Gnira, Correspondant régional