Incarcération de « Jésus Baoulé » : « Son moral est haut », soutient un de ses fidèles

Cela fait presque 3 semaines que « Jésus Baoulé » a été arrêté par la justice pour trouble à l’ordre public. Depuis que cette affaire judicaire à commencer, son église ignore les motifs de son arrestation. Celle-ci soutient que malgré la prison, « Jésus Baoulé » a le moral haut.

Depuis presque 3 semaines, le leader spirituel de l’église Patmos Dieudonné du nom de N’Guessan Kouamé Joachim plus connu sous le nom de « Jésus Baoulé » croupit à la Maison d’arrêt et de correction d’Abidjan (Maca), où il est placé sous mandat dépôt.

« Jésus baoulé » a passé la Pâques dans cette prison, loin des fidèles qui sont acquis à sa cause. Credochristi.com a joint, jeudi 21 avril 2022, un des collaborateurs du guide spirituel en prison, qui a gardé l’anonymat. Celui-ci soutient que depuis la prison, « Jésus Baoulé » garde un moral haut, en dépit de cette situation malheureuse fulminée par un collectif de pasteurs. « Il n’a pas à avoir un autre moral que d’attendre. La patience et l’attente sont les bases de la foi », a-t-il dit estimant que lui, il est au dehors. « Son moral ça va de soi. Il est haut mais n’empêche pas de nous organiser, de réfléchir, d’analyser et de rester à l’écoute », pense son collaborateur fidèle.

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Si la justice ivoirienne l’a condamné, après une dénonciation par un collectif de pasteurs, pour son collaborateur, il n’attende rien de cette justice pour sa libération. « Si dans une entreprise, on arrête le directeur général, c’est qu’on a des raisons. Et ceux qui l’ont fait doivent avoir une raison bien claire et nette. On saura après ce qui lui est reproché… », a-t-il estimé.

Concernant sa libération, les membres de son église sont à pied d’œuvre pour se prononcer sur cette affaire spirito-judiciaire et avoir à leur disposition un collectif d’avocats pour défendre la cause de leur leader spirituel. Rappelons qu’il a été arrêté le 31 mars dernier, après avoir été entendu par le commissariat du 16è arrondissement de Yopougon puis le Parquet d’Abidjan.

Céline Djidjé