A 3 jours de la compétition continentale en Côte d’Ivoire, les pluies diluviennes ne cessent de s’inviter encore sur la ville d’Abidjan, où joueront les différentes équipes africaines. Au cours de la conférence de presse du mercredi 10 janvier 2024, animée par le président du Cocan, Albert François Amichia, Jean Louis Moulot, en charge de la logistique au sein du Cocan, a rassuré les Ivoiriens.
Janvier 2024 a été par moments le mois, où la pluie s’est encore invitée à Abidjan. Les Ivoiriens, qui assisteront à la Can 2023 TotalEnergie, sont les plus inquiets. Sur cette question d’un journaliste à propos de la pluie qui s’abat sur la ville d’Abidjan, Jean Louis Moulot, Directeur général de la Société d’exploitation et de développement aéroportuaire, aéronautique et météorologique de Côte d’Ivoire (Sodexam), a répondu, sans faux fuyant à cette question.
« Le Cocan a pris toutes les dispositions utiles. Le président de la République, Alassane Ouattara, a engagé l’ensemble des acteurs à offrir la plus belle Can 2023 jamais organisée en Côte d’Ivoire. Par ailleurs, le Cocan a signé un partenariat avec la Sodexam pour déployer les stations météorologiques sur chacun des stades de compétition. C’est une réalité aujourd’hui. La Sodexam s’est fait accompagner par une agence de référence en matière d’organisation d’évènement sportif, pour confier les services météorologiques sur mesure, afin d’accompagner cette compétition », a rassuré Jean Louis Moulot, directeur général de la Sodexam à Abidjan.
La Sodexam s’est fait accompagner par une agence de référence en matière d’organisation d’évènement sportif…
Pour se faire, une application mobile a été conçue et présentée, souligne Moulot, afin de permettre à chacun, à la veille des matchs et chaque jour, d’avoir des informations météorologiques précises mises à la disposition des décideurs, afin d’apprécier la conduite à tenir en cas de pluie.
Pour les pluies qui s’abattent dans le mois de janvier, selon lui, sa structure a déjà produit des notes météorologiques précisant la nature de ces pluies.
« En effet, ces régions du sud intérieur et du Littoral, du fait de leur proximité avec la mer subissent à chaque saison sèche, des alternances d’harmattan (vent sec et poussiéreux) et de mousson (vents humides) avec des pluies. Cette situation s’est déjà produite aux mois de janvier et de février en 2023, 2022, 2021 et antérieurement. Et celle-ci va continuer jusqu’ à fin février 2024 », note le site de la Sodexam.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»