L’Organisation nationale des journalistes d’investigation de Côte d’Ivoire (Onji-Ci) et l’Institut national polytechnique Houphouët-Boigny de Yamoussoukro, avec l’appui financier de l’organisme Giz Allemand organisent un atelier de formation sur la gouvernance minière durant 5 jours (5 au 9 juillet 2021) à Yamoussoukro.
Ouvrant la série des allocutions, Seriba Koné, président de l’Onji-Ci, a indiqué que cette formation est une opportunité que les journalistes rêvent depuis toujours afin d’aller au-delà du factuel, approfondir les recherches et enquêtes pour en sortir ce qui ne se dit pas toujours sur la place publique. « De cette façon, nous entendons participer à la construction de notre pays », a-t-il souhaité. C’est pourquoi, il a profité pour remercier le partenaire institutionnel, Giz pour son appui financier à cette formation.
Prof Yao Kouakou Alphonse, Coordonnateur du Centre d’excellence d’Afrique mines et environnement minier à l’InpHB, a indiqué que le projet minier a démarré depuis 2016 et logé au sein de l’InpHb de Yamoussoukro. C’est un centre qui a démarré, dit-il, par le financement de la Banque mondiale de 2016 à 2020, avec de bons résultats. Ce projet continuera jusqu’à en 2025. Les journalistes sont identifiés comme partie prenante du programme Grse et également du programme du centre d’excellence mine et environnement, qui est un programme africain regroupant 16 nationalités.
Ce centre de mines et environnements a fait sortir les premiers ingénieurs et doctorants. Pour le Prof Yao Kouakou, il importe qu’à travers cette formation, les journalistes acquièrent les bases du secteur minier pour mieux informer la population.
Kaisa Koroskainen, Conseillère technique au Giz Allemand, a souligné que le développement minier contribue à la croissance économique de la Côte d’Ivoire. Selon elle, les défis actuels demeurent essentiels pour les journalistes, qui s’intéressent à faire des enquêtes/ reportages sur le secteur minier. « C’est pourquoi, je voudrais inviter chaque journaliste ici présent à s’approprier cette formation, qui est à la fois théorique et pratique », a-t-elle conclu.
Magloire Madjessou, Envoyé spécial à Yamoussoukro