Tant cette affaire défraie la chronique, au point que le porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, a réagi, avec ironie. C’est maintenant, hélas, le tour de Alain Michel Lobognon, ex député de Fresco, qui dit être catholique, mais n’apprécie par cette sortie de l’évêque de Daloa, sur son tweet.
« L’Eglise catholique en Côte d’Ivoire ne doit pas être perçue comme appartenant à un camp politique. C’est pourquoi, il urge de recadrer cette communication qui voit se multiplier les porte-paroles des Évêques dont, reconnaissons-le, la dernière déclaration est perçue comme un soutien à l’opposition politique ivoirienne », a déclaré le proche de Guillaume Soro, Alain Lobognon, sur son tweet.
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Certainement, pour apaiser les Ivoiriens déjà fragilisés et déçus par cette affaire de Gbagbo radié sur la liste électorale, lui en tant que catholique, « j’en appelle à la sagesse des hautes autorités de notre Église afin que s’établisse le pont du dialogue légendaire et naturel qui a toujours existé avec les autorités politiques ». Car, pour l’ex ministre de la promotion de la Jeunesse et des Sports, il n’est pas encore tard pour parler du dialogue avec les autorités du pays.
Céline Douah
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»