La 8è édition d’Africa web festival (Awf) dont le thème est, « Nous connecter sur l’humain » a ouvert ses portes ce mercredi 24 novembre 2021 au palais de la culture de Treichville (Abidjan).
A cette occasion, Mariam Diawara, initiatrice de ce projet, a indiqué que la présente édition a pour but de situer l’humain au cœur des actions de l’évolution technologique.
Le numérique doit permettre de communiquer, mais il ne faut pas être esclaves de cela
« Il est donc fondamental que chaque progrès de la science et de la technologie nous rapproche en vue de notre devoir envers nos frères et sœurs. (…). La finalité de notre existence ne doit pas être l’accumulation pour soi, (…) mais des obligations envers les autres, envers la planète. » Pour Mariam Diawara, le numérique ne doit pas emmener les acteurs du monde virtuel à se replier sur soi. Mais cette technologie doit les emmener à aller vers les autres. Cette amoureuse du monde numérique a aussi appelé les acteurs de la technologie à ne pas être esclaves de cet outil de communication. » Le numérique doit permettre de communiquer, mais il ne faut pas être esclaves de cela », a-t-elle conseillé.
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La cérémonie d’ouverture a été suivie d’un panel animé par la journaliste Agnès Kraidy. Les différents invités ont débattu tout en mettant en exergue l’importance de l’homme dans ce monde en pleine mutation technologique. Initié depuis 2014, Africa Web Festival vise à célébrer l’innovation technologique, à encourager les dirigeants à soutenir la communauté du digital et mettre en bien les créations les plus inventives de la société.
Cet événement qui prend fin, aujourd’hui, réunit sur une même plateforme les créateurs de tous horizons, professionnels du numérique et de l’audiovisuel, grand public, tout particulièrement la jeunesse numérique entrepreneuriale.
Aka Ahoussi