Fidèle à sa mission de promotion du civisme et du respect des symboles de la République, Mohamed Berté, président national de l’Ong Mains unies pour le respect des institutions de la République (Murir), a depuis Bouaké, mardi 14 octobre 2025, poursuit sa campagne de sensibilisation à travers le pays. Depuis plusieurs semaines, l’organisation multiplie les actions en faveur du respect scrupuleux des institutions de l’État et du maintien de la paix sociale.
En marge d’une rencontre à Bouaké, Mohamed Berté s’est exprimé sur les récentes manifestations observées dans certaines localités du pays. Il a appelé l’ensemble des acteurs politiques à faire preuve de responsabilité en cette période préélectorale.
Le dialogue et les voies légales restent et demeurent pour Murir…
« Nous tenons encore une fois à rappeler aux membres de l’opposition politique ivoirienne que rien ne se résout dans la violence et la défiance de l’État. Le dialogue et les voies légales restent et demeurent pour Murir, les seuls moyens légitimes de règlement des différends. Nous demandons aux partis politiques de se consacrer plutôt à la mobilisation de leurs militants et à la préparation sereine des élections présidentielles », a déclaré Mohamed Berté.
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Le président de Murir a également insisté sur la nécessité de préserver la stabilité nationale et la cohésion sociale. « Il faut maintenir et préserver la paix si chèrement acquise. Nous exhortons tous les acteurs à s’inscrire résolument dans le processus d’élections apaisées et transparentes. L’ONG Murir milite pour une période électorale sans heurts, fondée sur le respect mutuel et la responsabilité citoyenne. »
Par cette sortie, Mohamed Berté réaffirme la position de son organisation comme un acteur de la société civile engagé pour une Côte d’Ivoire unie, pacifique et respectueuse des valeurs républicaines.
Eliezer Kekrenou, Correspondant régional
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»