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Angola : L’ancien président Jose Dos Santos mort, sa fille exige une autopsie

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Sa fille exige une autopsie, après sa mort/Ph DR

L’ancien président angolais Jose Eduardo Dos Santos qui a présidé l’Angola pendant 38 ans (1979- 2017) sans partage, est décédé, le 8 juillet 2022, dans une clinique de Barcelone (Espagne), où il était hospitalisé depuis deux semaines en raison d’un arrêt cardiaque, a annoncé le gouvernement.

L’exécutif angolais rapporte selon le confrère de Tv5 monde « avec un sentiment de grande douleur et de consternation le décès » de Dos Santos, en fin de matinée à l’âge de 79 ans.

Il « s’incline, avec le plus grand respect et la plus grande considération » sur cette figure historique qui, affirme-t-il, a présidé « pendant de nombreuses années avec clarté et humanisme [au destin] de la nation angolaise, à des moments très difficiles », ajoute le communiqué.

Son successeur à la tête de l’Etat lusophone et riche en pétrole, rapporte Tv 5 monde, l’actuel président Joao Lourenço, a décrété un deuil national de cinq jours à compter de ce samedi 9 juillet pour honorer sa mémoire. Depuis le début de ce mois, la santé de l’ex-président était devenue préoccupante, par suite du fait qu’il avait subi un ‘’arrêt cardio-respiratoire’’ comme indiqué par sa famille. Admis en soins intensifs dans une clinique à Barcelone, il rend l’âme dans la matinée du 8 juillet.

L’une de ses filles, Tchizé, opposante au président angolais actuel, souhaite une autopsie de sa dépouille, « de crainte » que le corps soit transféré en Angola rapidement, affirme-t-elle dans un communiqué transmis à l’AFP. Quelques jours plus tôt, elle avait porté plainte Son successeur à la tête de l’Etat lusophone et riche en pétrole, l’actuel président Joao Lourenço, a décrété un deuil national de cinq jours à compter de samedi pour honorer sa mémoire.

Né dans un bidonville, Jose Dos Santos est accusé d’avoir largement détourné les ressources angolaises en favorisant sa famille et ses proches alors que beaucoup d’angolais vivent dans la pauvreté. Jamais élu directement par le peuple, Jose Dos Santos, cet ancien rebelle marxiste avait quitté le pouvoir en 2017.   

Cette disparition est diversement commentée, mais selon Santos Camuenho, un maçon interrogé par l’Afp à Luanda, « C’est une nouvelle triste. Chacun son point de vue, son opinion, mais on peut être d’accord qu’il a fait beaucoup pour le pays ». « Il nous a apporté la paix », note pour sa par Nsimba Adao, un vendeur de rue, indique la même source.

Dos Santos est arrivé au pouvoir en 1979 pendant que son pays était déjà fragilisé quatre années de guerre civile. Soutenu par Cuba et l’Urss, il mena 27 ans de guerre contre l’Unita de Jonas Savimbi soutenu par l’Afrique du Sud et les Etats-Unis. Il réussit à ramener la paix dans sa patrie et en 2002, après le cessez-le-feu, il fait de l’Angola le premier producteur d’or noir en Afrique, au coude à coude avec le Nigeria.

Aka Ahoussi  

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