Œuvrer à la mise en application des accords de la Cop de Paris, tel est l’un des objectifs de la Cop 27 qui s’est ouverte le lundi 7 novembre 2022.
Ouverte à Charm el-Cheikh (Égypte), la 27e conférence de l’Onu sur le climat aussi appelée COP27 sera axée sur plusieurs thématiques dont la mise en application des accords de la Cop de Paris, tenue en 2015. L’atténuation du réchauffement climatique et le maintien sous la barre des 2°C, font également partie des prérogatives que s’est assignée la présidence égyptienne au cours de cette Cop.
Cette rencontre qui se tient après celle de l’an passé dont les apports ont été jugés décevants, réunis plus de 200 pays, dont une trentaine de chefs d’État africains, a rapporté France 24 dans son édition de 13 h GMT du 7 novembre. Selon un nouveau rapport du Programme des Nations unies pour l’environnement, les besoins annuels pour l’adaptation sont désormais estimés entre 160 et 340 milliards de dollars d’ici à 2030 et entre 315 et 565 milliards d’ici 2050.
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Des sommes révisées à la hausse par rapport à une précédente estimation publiée il y a un an, du fait de l’augmentation des risques climatiques. Évidemment, la question du financement climatique sera au chœur de ces échanges qui prendront fin le 18 novembre 2022. La présidence africaine ne cesse d’insister sur cette question. Afin d’aider les pays les plus pauvres à réaliser la transition de leur économie, à accéder à des technologies plus respectueuses de l’environnement ou encore de pouvoir s’adapter à l’impact d’épisodes météorologiques extrêmes, les pays développés s’étaient engagés à mobiliser 100 milliards de dollars tous les ans, entre 2020 et 2025.
L’Égypte, via la Cop 27 entend bien réaffirmer cette promesse, soulignant qu’il s’agissait d’une question de confiance entre les États du Nord et du Sud, qui montrerait « que les engagements réels sont respectés ». Selon l’Onu, il manque encore environ 17 milliards de dollars sur ce total.
En ce sens, les ONG pour le climat espèrent que les voix des États en développement seront d’autant plus entendus durant cette COP qui se déroule pour la première fois depuis six ans sur le continent africain, celui-là même qui est le plus à risque face au changement climatique tout en étant responsable de seulement 3% des émissions mondiales de CO2.
Aka Ahoussi / Source TF1 info