Copac : 16 diplômés en coaching Psychology-Pnl reçoivent leurs parchemins

16 diplômés ont reçu une formation de 2 ans dispensé par le Centre de counseling professionnel et de pastorale clinique (Copac), qui est un centre universitaire jésuite de promotion du bien-être psychologique et de santé mentale en Afrique. Cette cérémonie de graduation a eu lieu, samedi 27 septembre 2025, au sein de l’Institut théologique de la compagnie de Jésus (itcj), à Cocody Abidjan.

Vêtus dans leurs toges, ces nouveaux diplômés ont reçu leurs parchemins en présence de parents et amis. Durant ces 2 ans, les apprenants se sont frottés aux matières comme la psychologie appliquée, coaching professionnel et les outils de la Pnl etc.

Père Follifack Aurelien, directeur de l’Institut théologique de la compagnie de Jésus (Itcj), a adressé ses félicitations aux récipiendaires du jour. Prodiguant des conseils, père Follifack a souhaité que cette formation leur serve à être des personnalités transformées, et capables de transformer les autres.

Prenant la parole, Khadija Hemma, formatrice internationale en coaching psychologie et Pnl en Suisse, à travers une visio-conférence, a déclaré « il s’agit de repenser ensemble le coaching professionnel ». Sur la scène mondiale, la conférencière dira que le coaching est un levier de performance. En Afrique de l’Ouest et du Sahel, ce défi prend une couleur toute particulière, nécessitant une formation de qualité, rigoureuse, sociale, économique et culturelle.

A l’endroit des diplômés, Hemma a souligné que cela leur offre un dispositif complet, structurant et flexible afin d’accompagner efficacement les transformations. Le Copac fort de son engagement universitaire, a-t-elle indiqué, a fait le choix courageux et visionnaire de créer cette formation innovante pour répondre au besoin spécifique.

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Au nom des récipiendaires, Natacha D’Oliveira a souligné que cette cérémonie est la symbolique d’une transformation. Selon elle, « aujourd’hui, nous sommes prêts à agir, à inspirer, à transformer, à impacter notre environnement ». Enfin, Natacha n’a pas manqué de remercier le corps professoral, qui a été d’une grande aide et soutien pour eux, durant leur formation.

« On n’a pas besoin de tout savoir dans un domaine pour être coach. Cela ne suffit pas », a-t-il martelé à ses filleuls

Arthur Gueye, parrain de la promotion, a affirmé qu’être coaching professionnel ne signifie pas dépasser tout le monde dans un domaine. Ce n’est pas imposé son expertise, plutôt accompagner une personne à trouver ses propres forces et avancer vers son autonomie. « On n’a pas besoin de tout savoir dans un domaine pour être coach. Cela ne suffit pas », a-t-il martelé à ses filleuls. Ces apprenants ont reçu un livre écrit par leur parrain Gueye, pour mieux se servir de cette pratique, qu’est le coaching professionnel.

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Précision sur la psychologie et coaching

Père Jean Messingué, directeur du Copac et instigateur de cette cérémonie de graduation, a développé les deux concepts psychologie et coaching sur le thème : « Repenser le coaching professionnel à partir de la psychologie appliquée ».

Selon le père Messingué, les psychologues considèrent comme une pratique, qui envahit leur champ de façon désordonnée. Toute école de psychologie, qui s’intéresse au coaching est considérée comme une trahison. Tout psychologue qui voudrait, note le père, est perçu comme un signe d’impureté.

« Le métier de coach ou coaching dans notre contexte est une attitude de curiosité, de collaboration critique et constructive. Il exprime un regard positif sur le métier du coaching, mais aussi une attitude que nous avons choisie ou de voir simplement que le coaching est appliqué dans notre contexte comme une menace, un symbole d’impureté », a-t-il fait savoir.

Le coach et le psychologue ont des champs communs, affirme-t-il, avec des outils différents parfois

Pour le père clinicien, le psychologue et psychiatre ont suivi des formations en Pnl pour mieux comprendre l’approche et utilisé au besoin le coaching ou simplement psychothérapie. Le coach et le psychologue ont des champs communs, affirme-t-il, avec des outils différents parfois. En substance, le coaching étant de la psychothérapie parce qu’on se n’intéresse pas aux émotions, au passé.

Magloire Madjessou