Les sanctions annoncées contre les propriétaires et conducteurs de motos et tricycles, exerçant le transport public de personnes et de marchandises dans le District d’Abidjan ont commencé à tomber. L’opération de contrôle desdits engins a permis, à la date du mardi 7 mai 2019, de saisir et de mettre en fourrière 364 motos et tricycles.
364 engins exerçant le transport public de personnes et de marchandises dans le District d’Abidjan, soit 219 motos et 145 tricycles, ont été saisis et mis en fourrière. C’est le bilan à mi-parcours de l’opération de contrôle desdits engins lancée par les services du ministère des Transports. Ces chiffres ont été dévoilés, mardi 7 mai 2019, par le Commissaire principal de police, Touré Abdul Kader, chargé de la Police spéciale de la sécurité routière (Pssr), rattachée au ministère des Transports. Il a souligné, au cours d’un point presse au 21ème étage du Postel 2001, que les opérations ont été menées par la police et la gendarmerie nationale.
« Pour chaque engin saisi, les raisons sont diverses. Il y a les défauts de pièces afférentes à l’activité, le non port de casques et des engins qui circulent sur les grandes voies », a-t-il énuméré, au titre des infractions. Le Commissaire principal de police a précisé que l’opération de contrôle va s’étendre sur 30 jours afin de maintenir la pression et d’endiguer ainsi ce phénomène. Il a invité la population abidjanaise à se détourner de ce mode de transport « illégal et n’offrant aucune garantie de sécurité ».
Le ministre des Transports, Amadou Koné, dans un communiqué produit le jeudi 2 mai 2019, invitait tous les propriétaires et conducteurs de moto-taxis à Abidjan à procéder à l’arrêt immédiat de leurs activités sous peine de voir leurs moyens de transport être mis en fourrière, sans préjudice des amendes et sanctions pénales prévues par les textes en vigueur.
Source : lindodrome