Pour cette journée dédiée à leur saint patron, l’Apôtre Paul, le Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ) du diocèse de Grand-Bassam, s’est retrouvé à la paroisse Sainte Anne de Port-Bouët.
Dans la perspective de la célébration des 40 ans d’existence du Mouvement eucharistique des jeunes (MEJ) en collaboration avec l’Equipe de coordination (EC), les mejistes du diocèse de Grand-Bassam se sont retrouvés, dimanche 26 janvier 2019, à la paroisse Sainte Anne de Port-Bouët.
Venus des églises du diocèse de Grand-Bassam, les 600 mejistes et les aînés du Mouvement eucharistique des jeunes ont participé à la célébration eucharistique avec leur aumônier diocésain, père Brice José Aka. Réunis en équipes en fonction des tranches d’âges (Feux nouveaux (7 à 9 ans), Jeunes témoins (10-12), Témoins d’aujourd’hui (13-15) Equipe espérance (16-17) et Equipe apostolique (20-25), ils ont échangé sur le thème de cette journée proposé par l’Ec : « Apprends-nous Seigneur à te choisir ».
Durant 1 heure, les mejistes en équipe, dans la cour de l’école primaire Sainte Anne de la mer, ont échangé et partagé leurs expériences de vie à la lumière du thème, sous la supervision d’un responsable ou accompagnateur d’équipe.
Témoignages des anciens
Le MEJ de Grand-Bassam et celui des autres diocèses comptent d’importants mejistes qui ont été à cette école de la vie. Franck Safié, Frederick Deh, Magloire Madjessou, Martine Kouadio Epse Gokra, Mian Florent, Clément Zouré, etc. « Le Mej une école de la vie », a dit en substance Magloire M. Pour la première fois, il milite dans ce mouvement en 1995, où il participe à son 1er camp de formation au Moyen séminaire de Yopougon Kouté.
Il y rencontre des aînés comme Sanou Julien, Acossi Alexis, Gérard, Sylvie, Kouassi Bonzo Jean (actuel Vicaire général de Grand-Bassam), qui l’apprennent les rudiments de ce mouvement né en France. « J’ai occupé des responsabilités paroissiales et diocésaines. Ce mouvement m’a beaucoup appris. J’en suis fier », déclare Magloire M, ex- responsable diocésain 2004-2006.
Franck Safié, mejiste de Saint Etienne de Koumassi et responsable diocésain de 2010 à 2014, a témoigné qu’il a participé à son 1er camp de formation à Agboville, en 1997. « Ce camp m’a permis de connaitre le Seigneur et de vivre une nouvelle rencontre avec des amis que je connaissais pas avant », raconte-t-il. Les anciens présents à cette fête patronale ont saisi l’occasion pour échanger et connaitre les membres de l’Equipe diocésaine dirigée par Daniel Saha. Au nom des aînés, Florent Mian a salué leur détermination et les a encouragés à poursuivre l’œuvre du Christ avec désintéressement et amour. « Nous sommes là pour vous épauler. N’hésitez surtout pas à nous solliciter pour des formations et conseils », a-t-il prodigué.
« Le MEJ est encore vivant… »
Père José Brice Aka, aumônier diocésain du Mej, a souligné que depuis la semaine dernière, des actions ont été menées pour permettre aux mejistes de répondre massivement à cette fête patronale. « A travers cette activité, le MEJ est encore vivant et très implanté dans le diocèse. La preuve, il y a du beau monde avec la présence des anciens mejistes venus soutenir leurs petits frères », s’est satisfait l’aumônier. Le secteur d’Aboisso, où le mouvement est quasiment inexistant, depuis des années. Pour le père Aka, « les différentes visites avec le bureau diocésain vont donner un nouvel engouement et un engagement au MEJ de ce grand secteur.» Des activités récréatives ont été assurées par la mejiste Reine Prisca Opeli épouse Bama.
Céline Djidjé