Père Guy Martial Amessan, prêtre du diocèse de Yopougon, vient d’être suspendu par l’Ordinaire des lieux, Mgr Jean Salomon Lezoutié.
Depuis le jeudi 24 janvier 2019, nous apprenions la suspension du père Guy-Martial Amessan, curé de la paroisse Sainte Famille de Nouvel Ousrou (un village de Dabou) du diocèse de Yopougon, par le Conseil presbytéral présidé par Mgr Jean Salomon Lezoutié, évêque de ce diocèse.
Aujourd’hui, dimanche 27 janvier 2019, cette information de suspension a été confirmée, à travers un communiqué signé de l’évêque de Yopougon, adressé au clergé et lu sur toutes les paroisses du diocèse de Yopougon. Lequel émanant du Conseil presbyterium fait savoir que le père Guy Amessan est « suspendu pour une durée indéterminée de tout office eucharistique et tout autre acte allant dans le sens de l’église, sur toutes les paroisses du diocèse de Yopougon ».
Cette information a été lue dans les paroisses du diocèse de Yopougon. Credochrsiti.com a interrogé, dans la soirée du dimanche, père Ghislain Ahopkonou, responsable de la communication du diocèse de Yopougon, sur les réelles raisons de la suspension de son confrère. Pour le père Ahokponou, « dans les jours qui viennent, nous allons inviter la presse pour vous informer sur les raisons de la suspension du père Guy Amessan. »
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L’ex-curé de Sainte Famille de Nouvel Ousrou n’est pas à sa première tentative. Il avait déjà écopé d’une sanction de six mois de son évêque dans des circonstances ternissant l’image de la Sainte Eglise catholique.
Père Guy Amessan, 38 ans, est connu de nombreux fidèles catholiques pour être un expert en danse. Depuis le début de son ministère sur les paroisses de Saint Marc des Toits rouges de Yopougon et de Sainte famille de Nouvel Ousrou, la danse est devenue son second « sacerdoce ». Il le fait avec de nombreux fidèles, qui l’accompagnent dans cette joie indescriptible assortie d’une contemplation intense, pendant la messe. Le « Show » ou la danse, « est un moyen d’évangélisation », clame-t-il, à qui veut l’entendre.
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Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»