L’ex-ministre des Affaires étrangères et membre fondateur du Fpi sous le président Laurent Gbagbo, Aboudrahamane Sangaré, sera inhumé, le samedi 1er décembre, au cimetière de Williamsville selon le communiqué de son parti.
Aboudrahamane Sangaré, décédé le samedi 3 novembre 2018, dans une polyclinique d’Abidjan, des suites d’un cancer de la prostate, sera inhumé, le samedi 1er décembre prochain, à Williamsville d’Adjamé, un quartier d’Abidjan. Cette annonce émane de la direction de son parti, le Front populaire ivoirien (Fpi), un parti dont il a été « le gardien du temple » depuis la détention du fondateur et ex-président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo.
Ses funérailles commenceront par le grand hommage de son parti, le samedi 24 novembre, à la Place Ficgayo de Yopougon de 17h à l’aube. Le jeudi 29 novembre, une autre veillée est prévue à Ivosep de Treichville d’Abidjan, de 20h à 23h à la salle Felix Houphouët-Boigny.
Concernant la présentation des condoléances, elle a débuté depuis le lundi 5 au mardi 13 (pour la première phase) et pour s’achever du jeudi 14 au dimanche 18 pour les condoléances officielles, à sa résidence sise à la Riviera III Cocody Abidjan.
La levée de corps de Sangaré a lieu, le 1er décembre, de 8h à 9h, à Ivosep de Treichville, puis une escale à son domicile sera suivie d’une grande procession des militants, démocrates et Ivoiriens qui part de la Place des Martyrs au cimetière de Williamsville, où tous les militants Fpi devront se vêtir du pagne du parti.
Céline Djidjé
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»