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Côte d’Ivoire, le Comité local d’intégrité de la Haute autorité pour la bonne gouvernance sensibilise les futurs fonctionnaires

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Les élèves maîtres du Cafop de Grand-Bassam sensibilisés sur le fléau de la corruption/Ph Cafop

Plusieurs élèves-maîtres du Centre d’animation et de formation pédagogique (Cafop) de Grand-Bassam ont été sensibilisés, samedi, sur le fléau contre la corruption.

La corruption est un fléau auquel aucun pays n’échappe. Les autorités de la Côte d’Ivoire ont décidé de prendre le taureau par les cornes. Ainsi, depuis 2013,  il y a eu la mise sur pied d’une structure pour la sensibilisation, l’éducation, la formation avant de passer aux sanctions. Pour ce faire, l’Etat a mis en place la Haute autorité pour la bonne gouvernance dirigée par N’Golo Coulibaly. Cette structure pour être efficace sur le terrain a procédé à l’installation des comités locaux pour accomplir la mission qui leur assignée.

Le comité local du département de Grand-Bassam dirigé par Debi Dago Laurentine a procédé, samedi 28 septembre 2019, à un échange avec les étudiants du Centre d’animation et de formation pédagogique (CAFOP) de ladite ville sous la direction de Hawa Tagro. Cette rencontre s’est tenue dans la salle polyvalente dudit établissement, où bon nombre d’étudiants y ont pris part avec l’implication de Victor Kangah Kouassi, directeur des études du Cafop. En leur qualité de futurs fonctionnaires, elle leur a présenté le danger que cette pratique constitue pour toute l’humanité.

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« Vous allez faire un dossier, l’on vous demandera de mettre le caillou dessus. Autrement dit, il faut donner de l’argent. Nous n’allons pas vendre nos enfants ni les cailloux pour les transformer en argent. Dans nos établissements scolaires, celui qui ne suit pas les cours de renforcement ne sera pas admis. Car ce sont à ces cours que les futurs devoirs sont traités. De même que dans les établissements hospitaliers où l’on doit donner les dessous de table. Les exemples sont légions », a-t-elle dénoncé.

La responsable du Comité local du département a rappelé à toutes fins utiles que  la Côte d’Ivoire a signé la convention. C’est pourquoi, exhortera-t-elle, « en tant que futurs fonctionnaires, veillez à cela. Si vous êtes passifs, nous allons y demeurer longtemps ».  

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Sachant que cette pratique à la peau dur dans le pays, un numéro vert leur a été communiqué afin de dénoncer les actes de corruption. A la question de l’étudiant Diomandé Nouho que faire ? Elle a répondu en ces termes : « Nous ne sommes qu’à la phase de sensibilisation, d’éducation et de formation. La suite nous la connaitrons ».  

Salomon Siki                                       

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