Cet après-midi du samedi 13 mars 2021, des milliers d’Ivoiriens se sont rendus à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan pour accueillir la dépouille du Premier ministre, Hamed Bakayoko.
Pour la circonstance, ils étaient nombreux sur le boulevard Valérie Giscard d’Estaing jusqu’à l’aéroport Félix Houphouët Boigny d’Abidjan Port-Bouët. Massés sur le long de cette voie, en tee shirt, venus accueillir le Golden Boy de la Côte d’Ivoire.
Emotion, désespoir, pleurs et recueillement se lisaient sur les visages de ces jeunes gens, hommes, femmes et vieillards venus rendre un dernier hommage, au grand commis de l’Etat, à une personnalité politique exceptionnelle de son temps. Ils ont répondu présent par leur grand nombre pour accueillir Hamed Bakayoko, Premier ministre et chef du gouvernement, cet après-midi, du samedi 13 mars 2021, dans cet aéroport international d’Abidjan.
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C’est à 15h45 que la dépouille du Premier ministre arrive à cet aéroport. Le chef de l’Etat, Alassane Ouattara, son épouse Dominique Ouattara, l’épouse de Hambak Yolande, ses enfants et plusieurs personnalités du gouvernement et autres sont présents. Ils assistent, le regard médusé, à la descente du cercueil de celui, qui durant quelques mois voire année, ont partagé la proximité, joie et la mission au sein de l’équipe gouvernementale.
Après les honneurs militaires rendus à l’illustre, le cercueil pris le boulevard, encore ils étaient là, pour lui témoigner, leur affection et reconnaissance pour ce qu’il a été pour eux. Sous les ovations, ces Ivoiriens, à leur manière, ont dit au revoir, un adieu, à l’homme généreux, philanthrope.
Installé sous une bâche et dont le drapeau de son pays couvre son cercueil, il a reçu des prières de la part de l’imam Farikou Diomandé de la Mosquée de Port-Bouët. Pour ce guide religieux, Hamed Bakayoko a fini sa mission sur cette terre. Et tous, nous allons un jour disparaitre. On le croyait partir et guérir de cette maladie, affirme l’imam, et nous revenir souriant, mais hélas…
Céline Djidjé
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»