Vendredi 28 juin 2019, Jean Emmanuel Clément Akobé, étudiant au département de Théologie dogmatique de l’Ucao Abidjan et fondateur de communauté catholique, a soutenu sa thèse de doctorat en présence de parents et proches.
Mention Très honorable ! C’est par ce qualificatif assorti d’un travail scientifique de qualité que le jury lui décerne cette mention. Il s’agit de la soutenance de thèse de Doctorat de l’impétrant Akobé Jean Clément. Un travail de recherche qui a porté sur « La sorcellerie et le salut en Afrique : questions théologiques et pastorales», à la salle Licence 3 Droit Pénal de ladite institution.
De fait, l’impétrant a exposé son travail 10 min durant. Pour lui, la sorcellerie est un frein à l’éveil spirituel du chrétien. Certains l’utilisent comme un prétexte pour ne pas faire d’efforts, a estimé l’impétrant. Poursuivant, il s’interrogera en ces termes : le chrétien du dimanche et celui qui ne prie pas. Qui n’est réellement converti est une proie pour le sorcier. Par contre, « il est difficile pour un sorcier de tuer un chrétien qui est converti », affirme Akobé. Les maîtres ont fait des critiques ou imperfections sur la forme et le fond du travail scientifique, avec à la clé des amendements, en vue d’améliorer le travail.
Le tout accentué par des analyses et remarques pertinentes. La sorcellerie, loin d’être un fait ou pratique propre à l’Afrique pour certains, est un mal universel du point de vue des jurés. Devant une kyrielle d’invités composés de parents, amis, d’autorités politique, administrative et religieuse le jury a livré le verdict final, acceptant le travail de recherche avec la mention très honorable. ‘’ L’impétrant nous a présenté un travail de qualité et très enrichissant. C’est un sujet rare qui fait de ce travail scientifique son aspect original. Au vu de tout cela le jury à accepter le travail et attribué la mention très honorable’’ s’est exprimé Pr Gaston Ogui Cossi, président du jury.
Qui est Akobé et la Cmda ?
Désormais, Akobé Jean Clément entre dans la cour des grands avec un doctorat en Théologie dogmatique. Homme de foi et de conviction. Dr Akobé Jean Clément, 56 ans, marié et père de quatre enfants. Il est le fondateur de la Communauté mère du divin amour (Cmda) de l’Eglise Catholique dont il est membre, depuis 1989. Cette communauté catholique est reconnue par l’Eglise de Côte d’Ivoire et a acquis sa reconnaissance définitive depuis 2012. Une communauté qui regorge deux instituts religieux mixtes. Elle revendique plus de 1800 adhérents actifs et fortement implantée dans la sous-région, en France, Canada, Etats-Unis. Un homme affable et humble.
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Dans ses principes de vie ou de conduites, il n’ose pas s’accommoder avec l’argent. « Je n’ai pas de compte en banque», le répète à qui veut l’entendre. Tout ce que je fais, c’est la communauté qui le paye ou fait les dépenses pour moi, affirme-t-il. Ce précieux sésame obtenu par Dr Akobé va encore amener ses membres à travailler et à étudier plus sur les questions spirituelles et théologiques de l’Eglise catholique. Si l’évangélisation est leur champ de prédilection, et accusée à tort ou à raison pour les incultures sur ces questions d’actualité, un défi que vient de relever un des fondateurs.
Germain Essé
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»