Le 31 juillet 2022 les Sénégalais seront convoqués aux urnes pour choisir leurs représentants à l’Assemblée nationale. Dans le but de se donner toutes les chances pour battre le parti au pouvoir, des coalitions, ainsi que des partis de l’opposition, viennent de se mettre ensemble.
C’est le cas de la coalition de l’ancien président Abdoulaye Wade ainsi que celle de l’opposant Ousmane Sonko. Les deux coalitions les plus importantes du pays viennent de conclure un accord pour les prochaines législatives devant se tenir le 31 juillet 2022. Selon les closes de cet accord, ces deux coalitions présenteront une liste commune dans tous les départements du pays, telle est la quintessence de cet accord.
En plus de ces deux coalitions, d’autres partis de l’opposition ont aussi créé une coalition baptisée » Alternative pour une Assemblée de rupture ». Cette coalition est composée d’anciens députés, comme Cheikh Oumar Sy ou d’actuels parlementaires comme Théodore Chérif Monteil et Marième Soda Soda Ndiaye. La coalition compte aussi un ex-juge du nom d’Ibrahima Hamidou Dème.
En se mettant ensemble, l’objectif de la coalition dirigée par Ousmane Sanko était de contrer la coalition présidentielle et éviter à l’opposition de se mettre en concurrence. Mais avec l’avènement de la coalition » Alternative pour une Assemblée de rupture », ce rêve risque d’être brisé parce que l’opposition risque de se retrouver avec des candidats opposés dans chaque circonscription électorale si tous n’arrivent pas à avoir le même langage.
Un tel scénario sera défavorable à l’opposition et évidemment favorable au pouvoir. Dans le but de remporter la majorité au parlement, les deux coalitions de l’opposition doivent négocier pour mieux s’entendre avant d’aller à cette bataille électorale.
Il y a quelques mois, les élections locales avaient été marquées par une défaite de la coalition au pouvoir dans plusieurs grandes villes dont la capitale Dakar. Alors l’opposition croit fermement en ses chances d’obtenir une majorité à l’Assemblée nationale et imposer au président Macky Sall une cohabitation. Mais pour cela, une fois encore, elle doit être unie.
Le scrutin législatif de juillet vise à renouveler le mandat des 165 députés de l’Assemblée nationale, largement contrôlée par la coalition au pouvoir depuis les dernières législatives en 2017.
Aka Ahoussi
Source africanews
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»