Le président de la République, Alassane Ouattara, a prêté serment, lundi 14 décembre 2020, en présence de plusieurs chefs d’Etat africain et de chefs de gouvernement, au Palais de la présidence, au Plateau, Abidjan.
« Les Ivoiriens dans leur grande majorité ont fait le choix de la démocratie, le choix de la paix, le choix de la stabilité. Ils ont fait ce choix en dépit de toutes les entraves à l’expression de leur liberté et de leur droit de vote. Ils ont démontré que les urnes doivent rester l’ultime recours pour décider de l’avenir de notre pays », a déclaré le président de la République, au cours de la prestation de serment au Palais présidentiel du Plateau.
« Je salue tous les électeurs qui ont accompli leur devoir civique malgré les obstacles auxquels ils ont eu à faire face. Je tiens à remercier tout particulièrement mes concitoyens, qui ont porté leur choix sur ma personne, afin de poursuivre notre marche vers une Côte d’Ivoire plus prospère et plus solidaire », a-t-il dit.
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Les élections présidentielles du 31 octobre 2020 ont donné lieu à des violences et des morts dans plusieurs villes du pays. Pour le chef de l’Etat, profitant de cette occasion, il a condamné ces actes de violences et de morts pendant la période pré et post-électorale. « Ces actes graves ne doivent pas rester impunis. Il faut mettre fin à l’impunité dans notre pays. Car, c’est une exigence pour le respect des droits humains. Nul n’est au-dessus de la loi. La vie des Ivoiriens et des populations vivant en Côte d’Ivoire ne doit pas être sacrifiée pour nourrir les desseins politiques », souligne Ouattara.
Pour le chef de l’Etat, il faut consolider la paix et la tranquillité dans les villages, villes et en Côte d’Ivoire. Tel est le sens qu’il donne à la prestation de serment, aujourd’hui. « Renforcer la cohésion sociale et conduit la destinée de notre pays vers le développement et le mieux-être pour chaque Ivoirien et Ivoirienne. »
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»