Un sit-in des partisans de l’ex président Laurent Gbagbo pour exiger sa réinscription sur la liste électorale est réprimé, ce jeudi 6 août 2020, par les forces de l’ordre, à quelques encablures du siège de la Commission électorale indépendante (Cei) Cocody II Plateaux.
Malgré les dispositifs sécuritaires pris par les forces de l’ordre depuis la station carrefour Duncan 2 Plateaux Cocody, le Zoo et d’autres zones pour empêcher que les manifestants pro-Gbagbo aient accès au siège de la Commission électorale indépendante (Cei), ces jeunes gens ont tout de même bravé ces zones.
C’est avec du gaz lacrymogène qu’ils ont été dispersés par les forces de l’ordre et certains violentés. Mais dans leur détermination à se faire entendre pour que le nom de leur leader politique soit inscrit sur la liste électorale.
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Pendant la marche, les partisans de l’ancien président ivoirien, chantant à l’unisson l’Abidjanaise et demandant que justice soit faite, tout en réintégrant le nom. Ils ont jugé que cette décision judicaire de le soustraire de la liste électorale était arbitraire, à 3 mois de la présidentielle d’octobre 2020.
A la veille du sit-in devant le siège de la Cei, Marie-Odette Lorougnon, vice-présidente chargée de la mobilisation au Fpi, avait demandé que tous les partisans et démocrates sortent pour protester contre le retrait du nom du président Gbagbo sur la liste électorale de 2020.
Maryl Goré-Avih
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»