Depuis le 21 septembre dernier, 15 partis politiques d’opposition avaient écrit au gouvernement ivoirien leur demandant un dialogue inclusif afin de « corriger les défaillances du système électoral ». Lundi 4 novembre 2024, sur la Radio France internationale (Rfi), le ministre de la Communication, Amadou Coulibaly, a demandé à cette opposition de saisir la Commission électorale indépendante (Cei).
Pour le ministre de la Communication et Porte-parole du gouvernement, Amadou Coulibaly, le dialogue politique a été ouvert en décembre 2021 à mars 2022 avec les différents partis politiques d’opposition.
Au cours de cette rencontre, toutes les parties ont convenu que les institutions fonctionnent normalement en Côte d’Ivoire. « Nous sommes aujourd’hui un Etat démocratique et un Etat de droit », a-il-dit.
Concernant les questions que posent les partis d’opposition, le ministre Amadou Coulibaly les invite à s’adresser aux institutions qui ont en la charge. Par rapport à ces préoccupations, selon lui, « j’inviterai l’opposition, pour certaines de leurs préoccupations, à s’adresser aux institutions qui en ont la charge, et, relativement à cette question, je pense que l’opposition peut s’adresser à la Commission électorale indépendante ».
Il y a quelques jours, Charles Blé Goudé, président du Cojep, avait souhaité que le président actuel de la République, Alassane Ouattara, prenne une loi d’amnistie afin de lui permettre de se présenter aux prochaines joutes électorales. Répondant à cette préoccupation, le ministre Coulibaly a encore réaffirmé que les institutions de la République existent et fonctionnent normalement.
L’Assemblée nationale existe avec des députés, qui pourront, soutient le ministre, faire une proposition de loi sur cette question essentielle. « Il me semble que l’opposition est très bien représentée à l’Assemblée nationale », a estimé le Porte-parole du gouvernement ivoirien.
Magloire Madjessou