Le chef de l’État Alassane Ouattara et candidat du Rhdp a déposé son dossier de candidature pour la présidentielle d’octobre prochain. Mardi 26 août 2025, Ouattara a posé cet acte administratif en présence des cadres de son parti, et accompagné d’une foule de militants.
C’est ce mardi, dernier jour de la clôture des dépôts des dossiers de candidature à la présidentielle, que le candidat du parti au pouvoir, Alassane Ouattara, a déposé son dossier pour briguer un énième mandat.
Le chef de l’Etat ivoirien, en présence de la foule acquise à sa cause, à la Commission électorale indépendante (Cei) II Plateaux Cocody, a dévoilé les raisons de sa candidature à cette autre élection.
« Je l’ai fait en réponse à l’appel de mon parti, le Rhdp, et à l’appel de nombreux Ivoiriennes et Ivoiriens qui souhaitent que nous poursuivions, ensemble, le chemin de paix, de stabilité et de développement que notre pays connaît depuis plusieurs années », a-t-il déclaré.
« ma candidature s’inscrit donc dans cet esprit de responsabilité et de respect de l’état de droit »
Puis d’ajouter, « ma candidature s’inscrit donc dans cet esprit de responsabilité et de respect de l’état de droit ». Le président Ouattara a remercié profondément les militants venus si nombreux pour l’accompagner pour cet acte administratif au sein de la Commission.
Cette élection présidentielle, qui se tiendra, samedi 25 octobre, des leaders de l’opposition ivoirienne n’y sont pas inscrits sur la liste électorale. Déjà, des leaders comme Laurent Gbagbo et Tidjane Thiam ont exprimé leur désaccord sur le 4è mandat mais comptent aussi lui barrer la route.
Leur répondant, président Alassane Ouattara a demandé que nous préservions la paix, la courtoisie dans le débat. Pour lui, « la Côte d’Ivoire est au-dessus de chacun de nous ».
Selon la Cei, il y a au moins plus de 30 candidatures enregistrées depuis ces jours-ci. Dont celles des personnalités Henriette Lagou, Pascal Affi N’Guessan, Assalé Tiémoko, Jean Louis Billon, Simone Ehivet Gbagbo, Laurent Gbagbo etc.
Enoc Otré (Stg)
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»