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Election présidentielle du 25 octobre : « C’est un coup d’Etat civil », déclare Gbagbo

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Laurent Gbagbo président du Ppa-CI/ Ph DR

L’ex président de la République de Côte d’Ivoire, Laurent Gbagbo, a accordé une interview à Afo Média, dans laquelle il décortique la situation politique, la rébellion de 2002 et les élections présidentielles de 2025.

Ecarté des élections présidentielles d’octobre 2025, l’ex président Laurent Gbagbo ne sera plus candidat, afin d’affronter son ancien challenger de 2010, qu’est le candidat sortant Alassane Ouattara. En décidant d’être candidat pour cette élection présidentielle 2025, Gbagbo remet le couvert de 2010 contre le président Alassane Ouattara.

Mais, contre toute attente, celui-ci déjoue les plans, sans les candidats potentiels. Il livrera bataille électorale contre ces 5 candidats retenus, le samedi 25 octobre 2025. Par ailleurs, il a rappelé que les élections de 2010, c’est lui qui les a gagnées.

« C’est moi, Laurent Gbagbo, qui est gagné cette élection présidentielle de 2010 », reconnait encore Gbagbo

« C’est moi, Laurent Gbagbo, qui est gagné cette élection présidentielle de 2010 », reconnait encore Gbagbo. Aujourd’hui, selon Gbagbo, Alassane Ouattara a contesté les décisions de ce Conseil constitutionnel à cette époque.

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Dans 3 jours, les Ivoiriens iront aux urnes pour élire leur président de la République de Côte d’Ivoire. Pourtant, il y a des pontes de l’opposition ivoirienne, notamment Laurent Gbagbo, Tidjane Thiam, Pascal Affi N’Guessan… qui n’ont pas été retenues par le Conseil constitutionnel, et cela envenime la situation politique actuelle, depuis quelques jours.

« Ce qui va se faire le samedi 25 octobre 2025, ce n’est pas une élection présidentielle. C’est un coup d’Etat civil, un braquage électoral », a déclaré l’ex président Laurent Gbagbo.

La rébellion et le cas Ahoua Don Mello

Evoquant la rébellion en 2002, en Côte d’Ivoire, qui était pilotée par Guillaume Soro, financée par l’actuel président de la République Ouattara et la France, selon le président Gbagbo, qui avait déclaré, lors de cette interview.

Cette rébellion de septembre 2002 envoyée par ces opposants, dit-il, ne lui ont pas permis de gouverner le pays. Néanmoins, à l’en croire, il a instauré la liberté ; l’enseignement libre et gratuit à l’école ; le pont de Jacqueville ; la construction de l’autoroute de Sebroko-Yamoussoukro etc en Côte d’Ivoire.

Selon Gbagbo, la candidature de Don Mello n’a pas fait l’objet de débat au sein du parti

Des jours après le rejet de leurs candidatures, des personnalités dont des membres du Pdci-rda, Pascal Affi N’Guessan et des indépendants Tiémoko Assalé, Vincent Toh Bi ont eu une réunion chez le président Gbagbo. Il ressort comme mot d’ordre, ne pas soutenir un candidat à cette élection présidentielle.

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Constatant que le président Gbagbo ne serait pas candidat à cette élection, Ahoua Don Mello, qui était un proche collaborateur, a soumis une proposition, c’est-à-dire une « candidature de précaution » au cas où celle de Gbagbo était rejetée.

Selon Gbagbo, la candidature de Don Mello n’a pas fait l’objet de débat au sein du parti. « Me concernant, il n’a jamais discuté avec moi de cette candidature. Il a voulu être candidat, il est. Tous ceux qui sont candidats, nous n’appelons pas à voter pour eux », a expliqué clairement Gbagbo.

Le Congrès du Ppa-ci est fixé, après les législatifs, a souligné Gbagbo, afin de laisser la place aux plus jeunes ou à d’autres personnes.

Magloire Madjessou

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