La Coordination régionale des grandes écoles, universités privées et des établissements techniques et professionnels et le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci) section » Goly » a organisé un séminaire de formation sur l’entrepreneuriat, avec pour thème : « L’importance d’un mentor ou d’un carnet d’adresses dans la création d’une entreprise. » C’était jeudi 6 mai 2021 au centre culturel Jacques Aka de Bouaké.
Ce séminaire animé par Dr Tuo Kolo Rémy, spécialiste en Administration des affaires. Prenant la parole devant des centaines d’étudiants venus des grandes écoles, universités privées ainsi que des établissements techniques et professionnels de Bouaké, le Secrétaire général national du Ceeci, Traoré Karamoko alias << général TK >>, a invité les étudiants à entreprendre, car aujourd’hui, l’on constate partout, la fonction publique n’arrive plus à embaucher le maximum des diplômés
« Au-delà de la fonction publique, on s’est dit qu’il fallait initier ce genre d’activité pour exhorter nos camarades des universités à prendre conscience que l’entrepreneuriat reste une option d’emploi qui nous permet de subvenir à nos besoins et même à ceux de nos familles », a-t-il confié.
En ce qui concerne l’importance du choix du thème de cette troisième édition de la journée de l’entrepreneuriat, le conférencier Tuo Kolo Rémy a expliqué qu’il est d’une importance capitale dans la mesure, où nous sommes dans un contexte où la jeunesse est encouragée à entreprendre. << Nous voyons beaucoup de jeunes qui se lancent dans l’entrepreneuriat sans avoir des orientations claires, et nous pensons que le mentor dont il s’agit est cette personne qui a déjà une expérience dans le domaine de l’entreprenariat, qui a des acquis, et qui va servir de modèle, d’exemple voire de guide, afin de permettre au nouvel entrepreneur d’éviter certaines erreurs qu’on appelle des erreurs de débutant ».
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Selon Siaka Coulibaly, Coordonnateur régional du Ceeci de la région de Gbêkê : « Les grandes écoles, logiquement, sont faites pour l’entreprise. Notre lutte syndicale n’est pas seulement d’aller siffler dans les écoles, mais aussi d’inculquer des valeurs entrepreneuriales à nos condisciples pour qu’au sortir de leurs cursus scolaires, ils puissent s’insérer dans la vie professionnelle ou créer leur propre entreprise ».
Le Comité des élèves et étudiants de Côte d’Ivoire (Ceeci), structure scolaire et estudiantine fortement représentée dans les zones ex Centre Nord et Ouest mène de nombreuses activités sur le civisme, la lutte contre des maladies et l’entrepreneuriat.
Eliezer de Kokrenou, Correspondant régional