Samedi 6 mars 2021. Il est 16 h 45 mn lorsque notre équipe de reportage arrive à Adjouffou, une banlieue abidjanaise dans la commune de Port-Bouët.
Direction l’école Bad située dans les encablures du marché dudit quartier. Cette école primaire héberge une dizaine de lieux de votes. Interrogé, l’accesseur du bureau de vote (BV) 01 nous apprend qu’il n’y a pas eu d’affluence dans son BV. Mais tel n’est pas le cas des autres bureaux de vote.
Au BV O2, 03, 04 et autres, Il y a eu de l’affluence, en témoignent les nombreux bulletins de vote déposés dans les urnes que nous avons vu. Dans ces bureaux de vote cités plus haut, à 17 h, le taux de participation était de 25 % pour certains et de 26% pour d’autres.
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Et à 17 h 05 mn, lorsque notre équipe de reportage quittait les lieux, des rangs de trois, quatre, cinq personnes commençaient à se dresser devant ces bureaux de vote. L’affluence à cette heure, commençait à être importante, a-t-on constaté. C’est le même constat que nous avons fait à l’école Kpassa du même quartier. Arrivés à 17 h 20 mn dans cette école, l’on a aperçu de petits groupes de personnes se diriger vers les BV pour accomplir leur devoir civique.
La cour de l’école était un peu animée comme si c’était maintenant que les élections commençaient. Avant, Adjouffou, notre équipe de reportage s’est rendue à 16 h 15 mn à l’EPP Marcory, (l’école primaire située à côté de l’église Sainte Thérèse), puis au foyer des jeunes de ladite commune.
A deux heures de la fermeture des BV, il n’y avait pas d’affluence dans ces lieux de vote. Sur une liste de 450 inscrits, seuls 46 personnes avaient voté dans la quasi-totalité de ces BV, soit un taux de participation de 12 %.
L’affluence dans ces bureaux de vote a varié d’un bureau de vote à l’autre et d’une commune à l’autre. Signalons que partout où nous sommes passés, l’on pouvait apercevoir dans la cour de ces bureaux de vote, des attroupements de personnes qui ont déjà voté, mais attendent pour prendre part aux dépouillements.
Aka Ahoussi
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»