Le ministre de la Santé, de l’Hygiène publique et de la Couverture maladie universelle, Pierre Dimba, a procédé, vendredi 19 juillet 2024, au lancement de la 2è enquête Population-based Hiv impact Adssessment (Ciphia) dans un hôtel sis à Port-Bouet.
Cette rencontre a été une opportunité pour lui de faire le point de la lutte contre la pandémie du Sida. Le ministre a rappelé qu’en 2017, la Côte d’Ivoire a réalisé une première enquête Ciphia qui est une évaluation de l’impact du Vih sur la population Ivoirienne.
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L’enquête Ciphia vise donc à décrire l’épidémie du Vih dans le pays à travers des indicateurs d’indice, de prévalence et le niveau d’atteinte des cibles mondiales.
Les résultats du 1er Ciphia ont servi de base pour l’élaboration du plan stratégique mondial de lutte contre les Ist, Vih et Sida 2021-2025, a-t-il dit, avant d’ajouter que » cette première enquête a modifié la trajectoire du Sida en Côte d’Ivoire. Ainsi de 4,7% en 2010, on est passé à 1,82 %.
Ces résultats sont notables avec une baisse de 70% du nombre de décès dû au Vih/Sida et une réduction de 66% des nouvelles infections », s’est réjoui le ministre, avant d’expliquer l’importance de cette seconde enquête Ciphia.
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» Aujourd’hui, avec cette 2è enquête Ciphia 2024, nous voulons mieux comprendre la nouvelle dynamique de l’épidémie et mieux orienter nos futures interventions en matière de lutte contre le Vih/Sida », a-t-il affirmé.
La deuxième phase de cette enquête se déroulera du 1er au 21 août dans cinq zones ciblées dont le Grand Abidjan, Aboisso, Boundiali, etc. Signalons que ce projet bénéficie de l’appui de partenaires notamment le Plan d’urgence du président américain pour la lutte contre le sida (Pepfar), les centres de contrôle et de prévention des maladies (Cdc). Le projet s’appuie sur ces partenaires pour changer le cours de l’épidémie.
Aka Ahoussi
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»