Accueil A la une Mali, Guinée, Burkina… : Souffrances, migrations, manque de dialogue national, père Abekan...

Mali, Guinée, Burkina… : Souffrances, migrations, manque de dialogue national, père Abekan parle d’embargo

PARTAGER
Père Eric Norbert Abekan appelle les chrétiens catholiques à s'enrôler dans les centres de vote/Ph DR

Abbé Abekan Norbert-Éric, curé de la paroisse Sainte Famille de la Riviera II Cocody, et Secrétaire exécutif national de la Commission justice, paix et environnement, alerte la communauté internationale, notamment la Cedeao et l’Union africaine sur les souffrances que subissent ces pays d’Afrique de l’ouest et les récentes décisions prises contre le Mali. Embargo, dit-il.

Le blessé, au bord de la route, crie sa souffrance

Devons-nous le laisser ainsi ?

Où est-elle, cette sagesse africaine de nos ancêtres ?

Ils prenaient le temps de régler leurs différents

Sous l’arbre à palabre

Acceptons mes frères, acceptons mes sœurs de prendre le temps pour panser

Les blessures du blessé.

Nos décisions couleur de réseaux sociaux

Sont trop hâtives

Où courrons-nous si vite

Loin du blessé, au bord de la route ?

 

Dont le dialogue national est grippé. Où est-elle, cette sagesse africaine de nos ancêtres

Lire aussi: Attaque au Burkina faso : Père Abekan prend position

Je pense aux peuples frères du Mali, de la Guinée

Au peuple frère du Burkina Faso

Au peuple frère du Nigeria

Au peuple frère du Soudan

Et la liste est très longue

Je pense enfin à mon peuple

Dont le dialogue national est grippé

Où est-elle, cette sagesse africaine de nos ancêtres

Qui prenaient le temps, sous l’arbre à palabre ?

Vous avez dit Embargo ?

Alors ne pleurez plus jamais

Tous vos jeunes gens et vos jeunes filles

Qui, dans des embarcations mortifères

Creuseront leurs tombeaux

Sous les dents de la mer

Afrique ma mère, tu es triste et amère

Lire aussi: Côte d’Ivoire, nommé ambassadeur de la paix de l’Unesco, voici le rêve du Père Abekan

Avec ces embargos

Qui poussent tes enfants dans des embarcations mortifères

Et le blessé, au bord de la route

Criera toujours sa souffrance

Puisque pour lui sans aucun doute

Il n’y a plus de route.

Embargo, quand tu nous tiens !

PARTAGER