Accueil A la une Attaque au Burkina faso : Père Abekan prend position

Attaque au Burkina faso : Père Abekan prend position

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Père Eric Norbert Abekan/Ph DR

Du 4 au 5 juin 2021, à Solhan, un village situé au Nord-Est du Burkina Faso, 160 civils ont été tués froidement par des inconnus. Cette attaque a sidéré plus d’un. Car, depuis au moins deux ans, le pays voisin qu’est le Burkina Faso est l’objet d’attaque de groupes terroristes dans les régions du nord. Père Norbert Eric Abekan, curé de Sainte Famille de la Riviera II Cocody, revient sur cette attaque, en la condamnant et demandant aux chefs d’Etat de protéger leurs différents ressortissants.

L’attaque perpétrée dans le village de Solhan au Burkina Faso n’a pas encore été revendiquée par un groupe jihadiste. Malheureusement, le pays des Hommes intègrent continue de subir les assauts de groupes jihadistes dans la partie Nord du pays. « Je veux exprimer ici mon indignation et ma grande consternation devant ce massacre. Autant, j’ai toujours condamné les attaques criminelles qui endeuillent, ici en Côte d’Ivoire et partout, la communauté humaine autant je condamne avec la plus grande vigueur cet acte lâche et barbare qui frappe à nouveau ce pays frère », s’est exprimé père Abekan, dans une contribution dont nous avons reçu copie, ce vendredi 11 juin 2021. Il a manifesté sa compassion au peuple burkinabé et aux familles des victimes.

Nous assistons impuissants à la folie meurtrière de ces hommes sans foi ni loi qui ont franchi le seuil de l’horreur. Leurs barbaries répétées feraient croire aux valeureux responsables religieux et artisans de paix qui œuvrent…

« La multiplication des actes terroristes dans les Etats démontrent la nécessité d’une mobilisation sans précédent de toutes les énergies et la cohésion de l’ensemble des composantes des communautés nationales pour venir à bout du fléau de l’obscurantisme et du terrorisme, a déclaré l’abbé. Nous assistons impuissants à la folie meurtrière de ces hommes sans foi ni loi qui ont franchi le seuil de l’horreur. Leurs barbaries répétées feraient croire aux valeureux responsables religieux et artisans de paix qui œuvrent, tant dans les villes que dans les villages, au dialogue et au vivre-ensemble, que leur travail s’est écroulé et qu’ils sont inutiles ».

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Selon lui, il urge que tous nous menons le combat contre l’idéologie de la mort. « Il ne faut donc pas céder. Mais surtout continuer à lutter contre ces fanatiques qui tentent par tous les moyens de « tuer » la fraternité humaine », dit-il.

Pour l’Ambassadeur de la Chaire Unesco pour la culture et la paix, les chefs d’Etats doivent ramener la quiétude dans leurs pays, en les dotant de stratégies opérantes pour contrer l’insécurité. « Car les peuples n’aspirent qu’à vivre en paix et en sécurité partout, où ils le désirent », espère-t-il.

Céline Djidjé

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