Le mardi 22 mars 2022, à l’hôtel Amoitrin de Man, le ministre-gouverneur, Dr Albert Flindé, a procédé au lancement de l’initiative Ville Verte ».
En charge dudit projet, Capieu Gonkanou, a relevé que si toutes les montagnes de Man sont désormais dénudées, c’est dû au fait de la déforestation. Donc une reforestation autour de Man et sur les flancs des montagnes s’impose. D’autre part, il a soutenu qu’il faille faire en sorte que les productions de denrées alimentaires soient boostées autour et même à l’intérieur de Man. Car il estime que cette démarche évitera l’importation de la grande partie de la nourriture que consomment les habitants de Man.
Au regard de tous ces enjeux, le ministre-gouverneur du District autonome des Montagnes, Dr Albert Flindé, a plaidé auprès de l’Organisation des Nations unies pour l’alimentation et l’agriculture (Fao) manifeste l’intérêt d’apporter un appui au District des montagnes. Son institution considère que la création et l’extension des cantines scolaires est à prendre en compte dans le dispositif de l’Initiative Ville Verte surtout que cette option peut permettre de trouver des débouchés pour la production agricole locale.
A la préoccupation du ministre-gouverneur du District des montagnes et des objectifs qu’il souhaite atteindre, la Représentante pays de la Fao en Côte d’Ivoire, Anne Marie N’da Kouassi, a répondu positivement en faisant savoir à l’assemblée que ladite initiative que conduiront la Fao et le gouvernement de Côte d’Ivoire sera accordé un accompagnement technique. « Un appui sera aussi fourni pour la mobilisation des ressources afin de permettre aux différentes villes concernées de réaliser leurs actions dans le cadre de ce projet« , a rassuré Anne Marie N’da Kouassi.
En marge de l’activité, la Représentante de la Fao a précisé que l’actuelle mission de son institution couvre 4 villes. A savoir Abidjan, Yamoussoukro, Korhogo et Man. Puis, il a espéré que la mission s’étendra à d’autres villes, avec certainement la demande du gouvernement de Côte d’Ivoire.
L’expert a rassuré que la Fao se propose de prendre en compte les services que les échos systèmes et naturelles peuvent apporter dans cette initiative pour sa réussite. Ce qui implique donc la mise en place autour des villes, des espaces forestiers et la réflexion pour la création à l’intérieur des villes des périmètres maraichers. « Un autre pan serait aussi d’améliorer les productions agricoles en périphérie urbaine en développant par exemple l’agro-écologie », a-t-il proposé.
Alain Zigo, Correspondant régional