Devenue une tradition depuis leur présence en Côte d’Ivoire. La forte communauté catholique Opus Dei a décidé chaque année de célébrer une messe à l’honneur de leur Saint patron, José Maria Escriva Balaguer. Ces journées du 18 et 25 juin ont été pour eux et surtout pour les dévots d’accorder une attention particulière et de mettre en exécution les préceptes de leur fondateur.
Dimanche 25 juin, ils étaient nombreux pour cet autre rendez-vous avec le Seigneur à la paroisse Saint Sauveur Miséricordieux de Yopougon Quartier millionnaire. Devant un parterre de fidèles catholiques venus de tous les horizons pour prier leur saint Patron, José Maria Escriva B. Père Abdoulaye Sissoko a fait l’homélie devant le président de cette eucharistie, Mgr Maurice Konan et d’autres prêtres.
Selon le père Sissoko Abdoulaye, Vicaire de l’Opus dei en Côte d’Ivoire, il a rappelé que cette année 2022 correspondant au 30è anniversaire de la béatification et 20è anniversaire de sa canonisation de St José Maria. S’appuyant sur le texte des pêcheurs de la Bible comme entendu à la messe, pour le célébrant, cette image est aussi semblable à cette du fondateur de l’Opus Dei, qui a quitté ses parents malgré leurs pleurs et se metta au service de l’Opus Dei et de l’église catholique.
« Afin de rappeler à tous les hommes et femmes, qui sont appelés à être saints dans la vie ordinaire, au moyen du travail professionnel et des autres réalités de cette vie ordinaire. Ce message magnifique de l’appel universel à la sainteté dans la vie ordinaire de saint José Maria reçu de la part du Seigneur, lui-même s’est évertué à le vivre, tout en le prêchant. Et effectivement, il est devenu saint. Sa vie n’a pas été stérile, il a été utile », a expliqué le Père Sissoko aux nombreux fidèles présents.
Son message à 40 ans !
A l’instar de Saint Pierre, dit-il, José Maria a laissé le christ monté dans sa barque et le transformé en pécheur d’hommes. Pour le Christ, souligne le père, il a ainsi embrassé le chemin de la terre avec son amour ; pour le Christ qu’il a su communiquer à de nombreuses personnes au point que ce message nous est parvenu aux chrétiens de Côte d’Ivoire, il y a 40 ans maintenant.
Selon le père, cet exemple est encourageant. De plus devenu saint n’est pas une utopie mais que cela est à la portée de tous. « Oui, la sainteté n’est pas pour les privilégiés mais pour tous. Pour les mangeurs de pizza en Italie ou mangeurs de garba en Côte d’Ivoire. Le plus important, c’est de décider à vouloir être saint, c’est-à-dire à être heureux avec Jésus Christ, ici-bas maintenant. »
Au terme de la messe, la plupart des fidèles ont une procession devant la relique de José Maria Escriva. Cette relique du saint, selon les organisateurs a déjà fait quelques « biens simples » à des personnes en Côte d’Ivoire pour avoir cru en lui.
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»