Cofinancé par l’Union européenne et mise en œuvre par Deutsche Gesellschaft für internationale zusammenarbeit (Giz) Gmbh, l’Unité de formation et de recherche (Ufr) en collaboration avec la cellule d’insertion professionnelle des étudiants de l’Ufr communication, milieu et société (Cms) a organisé un atelier de formation autour du thème : « Gouvernance de la migration et développement territorial » du jeudi 24 au vendredi 25 mars 2022, dans un complexe hôtelier au quartier air France.
Cet atelier de formation a réuni 30 acteurs pour réfléchir sur la migration et le développement. Selon Dr N’Da Gbocho Roseline, enseignante-chercheuse au département anthropologie et sociologie de l’Université Alassane Ouattara, par ailleurs, Responsable de la cellule d’insertion professionnelle des étudiants de l’UFR (Cms) de l’Uao de Bouaké, a indiqué que cet atelier visait à montrer que le migrant peut être un acteur de développement.
« Nous sommes tous concernés par la migration et nous sommes des migrants potentiels. Nous devons retenir qu’en tant que migrants potentiels, il est bon de reconnaître à un moment donné que le migrant peut être un acteur de développement si la migration est encadrée. L’universitaire est celui qui doit conduire des débats pour impulser le développement de son territoire et à son rôle à jouer dans le développement de son territoire et pour se faire il doit se former pour pouvoir sensibiliser son entourage en montrant que la migration peut être un outil de développement », a-t-elle souligné. La migration un acteur social, dit-elle, de se déplacer soit sur un territoire donné en interne ou en dehors de son territoire d’origine.
Au cours de ces différentes présentations, la formatrice Ouattara Insiata a fait savoir que nous sommes là dans le cadre d’un partenariat sur la problématique de la migration et du développement. Selon elle, il s’agit de comprendre ce qu’on appelle migration parce qu’on a à l’idée cet aspect de migration irrégulière alors que la migration a un autre aspect qui est positif, la migration et le développement.
Eliezer Kekrenou, Correspondant régional
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»