La Cellule Norbert Zongo pour le journaliste d’investigation en Afrique (Cenozo) appelle la justice nigériane à abandonner les charges contre le journaliste Moussa Aksar pour avoir fait son travail, en toute équité. Depuis ce lundi, son procès en diffamation est ouvert à Niamey.
Le 7 mai 2021, le journaliste d’investigation et directeur de publication du journal « L’évènement » du Niger, Moussa Aksar a été condamné par la justice de son pays pour avoir dénoncé des malversations financières au ministère de la Défense. Depuis lors, il est dans les geôles de la prison de son pays.
L’enquête réalisée par le journaliste Aksar était basée sur des activités suspectes de l’Unité de renseignements du Trésor américain et le réseau de lutte contre la criminalité financière. Cette enquête a montré comment de hauts responsables de l’armée nigériane et des proches du pouvoir sont impliqués dans le détournement de fonds.
Face à cette condamnation du journaliste, le Cenzo appelle la justice nigérienne à abandonner les charges contre le journaliste d’investigation Moussa Aksar. Déjà, un procès en appel pour diffamation contre le journaliste a eu lieu, lundi 14 mars 2022.
Lors de ce procès, il avait été condamné en première instance à 200 000 Fcfa d’amende et 1 000 000 Fcfa pour dommage et intérêt.
Magloire Madjessou











































« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»