C’est demain vendredi, vers 13h50, par un vol Emirat No 787 que Koné Katinan, Damana Pickass, Jeannette Koudou etc rentreront dans leur pays, après 10 ans d’exil passé au Ghana.
C’est par un vol Emirat No Ek 787 qui atterrira, demain, à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan, à 13h50 mn que les pro-Gbagbo, dont 6 au total regagneront leur pays. Il s’agit de Koné Katinan, ancien ministre du Budget, Damana Adia Pickass, ancien commissaire à la Cei, Koudou Jeannette, petite sœur du président Gbagbo et directrice de l’Agefop etc qui seront, dès demain, à Abidjan.
Dans un communiqué daté du mardi 27 avril, le Secrétaire général du Front populaire ivoirien (Fpi), Dr Assoa Adou, invitait les militants à réserver un accueil chaleureux à ceux qui regagnent leur pays, après 10 ans d’exil. Selon lui, ces camarades, pendant leur exil, ont mené le combat pour la libération du président Laurent Gbagbo.
Leur retour en Côte d’Ivoire est organisé par le Haut-commissariat des réfugiés (Hcr), en accord avec les gouvernements ivoirien et ghanéen.
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Au Conseil des ministres du mercredi 28 avril 2021, le ministre de la Communication, des Médias et de la Francophonie, Amadou Coulibaly, a dit être saisi de leur arrivée, ce vendredi. « Ces retours sont encadrés par le Haut-commissariat des réfugiés. Tous les retours qui ont été faits dans ce cadre-là ont été fait en accord avec le gouvernement ivoirien. Oui, nous sommes informés que ces personnes doivent rentrer comme tous ceux qui sont rentrés précédemment dont le retour a été encadré par le Hcr », a déclaré le ministre Coulibaly.
Ces pro-Gbagbo rentrent dans leur pays pour prendre part au processus de réconciliation nationale et relancer la politique ivoirienne avec leur parti, qui depuis quelques années, connait une dissension interne. D’où un Fpi pro-Affi et pro-Gbagbo. Certainement, leur retour permettra de mettre à nu les problèmes de dissensions et de les régler pour un parti rose encore plus fort pour la reconquête du pouvoir politique en 2025.
Pierre Grah-Awoyo
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»