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Côte d’Ivoire, l’ex Super Ebony 2018 raconte son sacre et parle aux nominés

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Traoré Tié recevant son Prix des mains de la Première dame de Côte d'Ivoire, DomInique Ouattara

Il y a un an, 2018, que le magnifique Prix Super Ebony fut remporté par Traoré Tié Médandjé, journaliste à l’époque au journal L’Inter. A quelques heures de la 21e édition de la Soirée Ebony à l’Hôtel Le Président de Yamoussoukro, l’ex Super Ebony dit sa fierté pour ce Prix qui lui a ouvert les portes de la formation, en France et d’emploi comme journaliste Jri à la Nouvelle chaîne ivoirienne (Nci).

Pour cette édition de la Soirée Ebony 2019, ils sont 27 nominés. Les nominés de différentes rédactions et chacun avec des productions journalistiques tout aussi pertinentes et intéressantes amèneront le jury à en choisir le Super Ebony 2019 et d’autres lauréats dans les catégories sectorielles. Traoré Tié, journaliste et Super Ebony 2018, se souvient et raconte avec fierté et empressement, décembre 2018, au Palais des Congrès Sofitel Hôtel Ivoire d’Abidjan, cette magnifique distinction reçue des mains de la Première dame de Côte d’Ivoire, Dominique Ouattara.

Comme celle de la réception du Prix des mains de la Première dame, Dominique Ouattara. Une première dans l’histoire des Ebony.  Que d’émotions ! 

 

« Ah le temps ! Me voici désormais ex-Super Ebony. Le temps mange vraiment la vie. Tant d’images se bousculent encore dans ma tête. Comme celle de la réception du Prix des mains de la Première dame, Dominique Ouattara. Une première dans l’histoire des Ebony.  Que d’émotions ! », se rappelle encore Traoré Tié, ex Super Ebony 2018.

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Avec ce Prix remporté, Traoré Tié a beaucoup voyagé mais des voyages surtout d’études et de perfectionnement aux métiers de l’écosystème des médias. Pour ça, il en a bien appris en France, dans l’un des écoles prestigieuses d’image des médias de Paris –Gobelins. Pourtant, des offres, les plus meilleures se présentaient à lui, aux termes de cette formation de Journaliste reporter d’images (Jri). Mais, une seule volonté. Venir en Côte d’Ivoire pour servir son pays, par sa plume, par des reportages, enquêtes et interview poignants sur les problèmes existentiels des Ivoiriens.

« Le Prix m’a permis, aujourd’hui, de passer du média presse écrite au média télé. Mieux d’être recruté en tant que Jri (Journaliste reporter d’images) par la chaîne privée NCI qui vient sur le marché avec de grandes ambitions », a-t-il confié.

 « De la plume, je suis aujourd’hui un journaliste capable de tourner ses sujets, de les monter et de les commenter. Je pense que je n’en serais pas là aujourd’hui sans le prix Ebony », reconnait humblement le champion de la presse nationale.

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Traoré Tié en plein tournage JRI à Paris

Pour cette 21e édition, la Commission permanente du jury du Prix Ebony avait dévoilé, au mois de novembre, une liste de nominés, au nombre de 27. Toutes catégories. L’Ex Super Ebony, imagine déjà le stress et l’émotion qui hantent ses confrères candidats pour le Prix Ebony 2019.

Aux nominés, « Ebony se vise »

« Je devine aisément l’état d’esprit des nominés. A ceux qui vont être ce soir, sur le podium de l’excellence, je leur tire déjà le chapeau. Ebony se vise. Ils ont su le viser.  Et leur ténacité les hisse aujourd’hui au-devant de la scène médiatique nationale. Tout un message à ceux des nôtres qui resteront au pied du podium. Si tu veux épouser la fille du singe, apprend à grimper à l’arbre. Je voudrais humblement inviter tous ces confrères, hommes de plume, de micro et de caméra à méditer et à  s’approprier cet adage mossi. », a-t-il conseillé.

Puis, il a invité ses confrères à croire en ce qu’ils font comme métier, à apprendre toujours auprès des aînés, sans honte et avec modestie. Parlant de son histoire, pour qui connait ce jeune homme appelé champion, il a frôlé la mort, en étant parmi les djihadistes au Mali, en 2017, pour des reportages et enquêtes.

Au finish, il a cru en lui et à ses capacités intellectuelles et journalistiques. « Mon histoire connue de tous, il suffit pour comprendre que c’est possible quand on y croit et qu’on y travaille », dit-il très souvent, comme exemple.

Magloire Madjessou

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