Venus de l’intérieur du pays, ainsi que des différentes universités d’Abidjan, les membres de la Plateforme des syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Posec-ci) se sont retrouvés, le mercredi 7 décembre 2022, à l’université Félix Houphouët-Boigny Cocody Abidjan pour tenir leur 4è assemblée générale.
A l’issue de leurs échanges, les syndiqués qui ont planché sur trois points, dont ‘’ les conséquences néfastes (baisse du salaire) dues au nouvel impôt (its) sur les salaires des enseignants et chercheurs à partir de 2025’’, se sont opposés à toutes mesures visant à réduire leur salaire.
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Selon Dr Yéo Kanabein Oumar, Pca de la Posec-ci, « Nous ne sommes pas en phase avec cette mesure », a-t-il dit, avant d’ajouter, « l’on veut nous appliquer le principe, grand salaire, grand impôt. En vérité, nous n’avons pas de grand salaire, à comparer aux salaires de nos collègues du Togo, du Sénégal. Le dire, c’est un mépris ».
Non sans déplorer que non seulement leurs dus « sont des salaires dépassés », mais « l’on veut les diminuer à l’artifice d’un impôt ». Considérant qu’une telle initiative n’est pas faite pour apporter la quiétude dans le milieu universitaire, la Posec-ci invite les gouvernants à revoir cette mesure.
Les membres de cette plateforme ont également rejeté l’initiative des centrales syndicales de vouloir prélever 03,33% sur la prime Ado, en janvier 2023. Les syndicats se sont opposés à cette décision et souhaité la poursuite des discussions entre les différentes parties afin que les concernés donnent leur accord. Car, selon le Pca de la Posec-ci, les salaires sont individuels, c’est donc chacun qui doit donner son accord pour une telle initiative.
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Pour ce qui concerne l’état des négociations sectorielles avec le ministère de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Dr Yéo Kanabein a déploré le fait que depuis deux ans, leurs doléances soumises à leur ministère de tutelle n’aient pas encore obtenu une suite favorable. Il a fait remarquer que la Posec-ci est une organisation ouverte au dialogue. C’est la raison pour laquelle il a appelé le gouvernement à faire de cette Plateforme un partenaire.
Mais après avoir exploré toutes les voies de négociations, si la Posec-ci n’obtient pas satisfaction, elle fera recours à sa dernière arme qui est la grève. Ne voulant pas arriver à ce cas de figure, Dr Yéo Kanabein Oumar, une fois de plus à supplier les gouvernants de plancher sur les préoccupations à leur soumise par les enseignants-chercheurs et les chercheurs de Côte d’Ivoire.
Aka Ahoussi
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»