En meeting à la Place Cp1 de Yopougon, situé à l’ouest d’Abidjan, l’honorable Gouali Dodo jette un pavé dans la marre en exigeant la libération de l’ex-président Gbagbo.
La jeunesse Ensemble pour la démocratie et la souveraineté (Jeds) était, samedi 28 juillet, en meeting à la mythique Place Cp1 de Yopougon, une commune d’Abidjan. Meeting au cours duquel des membres de la jeunesse politique ivoirienne y ont pris part (PDCI, PIT, MFA), non sans compter des cadres du Parti démocratique de Côte d’Ivoire(PDCI).
L’honorable Junior Dodo Goualio, membre du bureau politique et député Pdci de Vavoua (centre ouest), prenant la parole a salué l’initiative de cette jeunesse du Front populaire ivoirien, tendance Sangaré et profité de la tribune pour exiger la libération de l’ex-président ivoirien, Laurent Gbagbo, détenu à La Haye, depuis septembre 2011.
« Nous sommes dans une Côte d’Ivoire de mensonges. La paix dans ce pays passe par la libération de l’ex président Laurent Gbagbo. Ne nous mentons pas, la Côte d’ivoire va mal. Tant que Gbagbo n’est pas libéré, il n’y aura pas de paix dans ce pays. Le Pdci a un devoir moral envers Gbagbo. En 2000, c’est Gbagbo qui l’a fait revenir de l’exil », a déclaré le député de Vavoua.
Prenant la coalition de la jeunesse politique à témoin, il a affirmé que le président Bédié s’engage pour la réconciliation en Côte d’Ivoire. « Aujourd’hui, le Pdci doit se battre pour revenir Gbagbo en Côte d’Ivoire. Je ne suis pas idiot pour soutenir ceux qui tuent les Ivoiriens. Je vous demande de continuer la luette et de tenir ferme. Vous avez les salutations de Bedié et est engagé dans la réconciliation ».
Justin Koua, président de Jeds, a salué la mobilisation exemplaire des militants venus au meeting. Il a, dans son discours, abordé l’épineux problème des détenus politiques, la pauvreté sociale et économique non sans occulter le volet insécurité que vit le pays. « Nous avons dans nos prisons, 300 détenus, des exilés et des maisons détruites. Le bonheur annoncé par Ouattara s’est transformé en cauchemar ; le pouvoir d’Abidjan méprise les pauvres », a-t-il dénoncé. « La Côte d’Ivoire baigne dans l’insécurité parce que les hommes du pouvoir ont fabriqué ce qu’on appelle « les enfants microbes », a-t-il ajouté.
Magloire Madjessou