Simone Ehivet Gbagbo a, au cours d’une cérémonie d’action de grâces, exprimé ses remerciements à Dieu et Ouattara pour sa libération et appelé ses concitoyens au pardon.
Samedi 25 août, Moossou, village natal de la ville de Grand Bassam, de l’ex-Première dame, Simone Ehivet Gbagbo, a connu une cérémonie particulière d’action de grâces au Seigneur. En présence des pasteurs, des dignitaires du Front populaire ivoirien (Fpi), parents et amis, Simone Gbagbo a remercié l’Eternel pour sa libération intervenue le 8 août, grâce à une amnistie prise par le Chef de l’Etat, Alassane Ouattara.
« Nous sommes ici pour célébrer l’Eternel. Je voudrais vous dire infiniment merci d’être venus nombreux à cette cérémonie, qui est un moment important, pour moi, et pour notre pays, la Côte d’Ivoire. Je suis devant vous pour témoigner de la fidélité de mon Dieu devant vous », a remercié Simone Gbagbo, tout en réaffirmant, « je suis convaincue que ma libération est un miracle de Dieu».
Pendant la crise de 2011, 300 personnes étaient dans la résidence du président Gbagbo, à Cocody, sous des bombes des forces armées. Elle a remercié le Seigneur de les avoir épargnés et donc appelé au pardon et à la réconciliation de tous les Ivoiriens.
« Dans cette crise que nous avons connue, nous avons eu des victimes. Des personnes des deux camps ont perdu la vie. Il y a eu des exilés qui ont aussi perdu la vie (…) En mémoire de ces personnes, je voudrais que nous nous inclinions pour observer une minute de silence à leur endroit », a-t-elle souligné. « Je ne voudrais plus que notre pays connaisse une autre crise. Mon souhait ardent que nous acceptions de nous pardonner les uns aux autres. Considérons que les choses anciennes sont passées et toutes choses sont nouvelles dans cette Côte d’Ivoire unie et réconciliée », a affirmé l’épouse de Gbagbo.
Sa libération est intervenue ainsi que les 800 autres par une ordonnance d’amnistie. L’ex-député d’Abobo, une commune d’Abidjan a remercié le président de la République, Alassane Ouattara, pour avoir permis sa mise en liberté. « Il a incliné le cœur du Chef de l’Etat, Alassane Ouattara, pour que nos portes des prisons s’ouvrent », a-t-elle dit. L’ex-première dame a aussi dans son allocution prié Dieu pour que son époux Laurent Gbagbo, détenu depuis 2011, à La Haye, et Charles Blé Goudé soient libres ainsi que tous autres prisonniers.
Pierre Grah-Awoyo