Une vingtaine de diplômés du Centre counseling professionnel et de pastorale clinique (Copac) ont reçu leurs parchemins, vendredi 16 juin 2023, au sein de l’Institut théologique de la compagnie de Jésus (Itcj) à Angré-Cocody Abidjan. Ceux-ci sont des prêtres ou religieuses, médecins, professeurs, juristes etc, qui après plusieurs semaines de cours de soutien psychologique de premier niveau, ont bénéficié de ce sésame.
Selon le père initiateur Dr Jean Messingué, cette formation donnée aux apprenants vient répondre aux défis de l’époque. Selon l’Organisation mondiale de la santé (Oms), il s’agit de faire face au problème des personnes affectées par des souffrances psychologiques ou souffrance transitoire.
Pour lui, cette formation s’inscrit dans une perspective transformationnelle. « Nous disons à nos apprenants, le premier outil, c’est vous-même », insiste le père Messingué. Après quoi, les nouveaux diplômés de cette structure, au nombre d’une vingtaine, ont été présentés à l’assemblée.
Prof Médard Koua, Représentant le ministre de la Santé publique, de l’Hygiène et de la Couverture malade, il a invité les apprenants à prendre en compte ce paramètre, qui est la santé mentale. Selon le Prof Koua, un pays ou un continent qui n’investit pas dans la santé mentale ne peut avoir de bons indicateurs de développement.
« Parce que c’est quand on est bonne santé qu’on évite les grossesses émotionnelles. C’est quand on est en bonne santé, qu’on a une réduction des accidents de la route. C’est quand on est en bonne santé quand on a une jeunesse qui réduit le taux d’incidence de violence électorale etc », a-t-il dit. Pour finir, il a exhorté les apprenants à se réconcilier sur le plan cognitif.
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Wibgla Margueritte, au nom des récipiendaires, a exprimé ses remerciements aux officiels présents pour la première promotion Copac 2023. « Nous sommes équipés aujourd’hui, afin de pouvoir aider les autres à trouver le bon équilibre. Chacun de vous ici présent, peut faire de même. Parce que ce n’est pas limité à une profession particulière (…). La société a besoin des personnes qui comprennent, qui aident et savent aider », a-t-elle souligné. Avant de faire savoir qu’ils « sont motivés par l’amour ».
Magloire Madjessou
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