Affaire Thiam-Yapo Valérie : « On veut nous faire peur… », dixit Me Blessy

Le plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire, le Pdci-Rda est confronté ces derniers mois à des plaintes et procès en cascade contre le président de ce parti, Tidjane Thiam. Son parti a animé une conférence de presse, mercredi 2 avril 2025, dans l’après-midi, au siège du parti, à Cocody-Abidjan.

Valérie Yapo, cadre du Pdci-Rda, ne démord pas dans ses plaintes et récriminations contre son parti, le Pdci-Rda. Depuis des mois, des vagues de colères se font sentir durement au sein du plus vieux parti politique de Côte d’Ivoire. Devant cet imbroglio politico-judiciaire, son parti a apporté des éclairages sur ce sujet qui concerne cette affaire.

Le problème de nationalité française dont soulève Valérie Yolande Yapo, selon Me Blessy, avocat du Pdci Rda et vice-président en charge de la veille juridique, le président du Pdci Rda s’est déjà défait de cette nationalité. Par conséquent, cela ne doit plus faire l’objet de débat interne au sein du parti et de son inéligibilité en tant que président du vieux parti politique. Après analyse de la situation sociopolitique, il pense sincèrement qu’« on veut nous faire peur… ». 

Pour Me Blessy, depuis des années, la Côte d’Ivoire a adopté des recherches de stratégies pour lutter contre l’apatridie. En février 2024, avec l’Union africaine, la Côte d’Ivoire a signé le protocole de lutte contre l’apatridie.

« Le droit dont je parle, le droit dans lequel s’inscrivent ces personnes, c’est ce droit qui n’est pas juste, le droit malveillant…

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« Le droit dont je parle, le droit dans lequel s’inscrivent ces personnes, c’est ce droit qui n’est pas juste, le droit malveillant, la manipulation du tribunal, des éléments de décisions », a dénoncé Me Jean Chrysostome Blessy, avocat du Pdci Rda, lors de sa conférence.

Selon l’orateur, ils savent que le parti au pouvoir veut éliminer leur leader Tidjane Thiam. Pour lui, cette décision et tracasseries, « nous les avons entendus depuis Paris, France ». « Que c’est comme cela qu’ils allaient faire… ». Pour l’avocat Blessy, il y a une chose qu’il croit, « c’est le droit qui est fondé sur la justice, qui gère tout avec équité etc. ».

Il a évoqué l’épineux problème de la nationalité qui a eu en Côte d’Ivoire sur des personnalités, mais qui a été réglé par les accords politiques. « Mais qui était fermé dans un délai, dans une élection ». Pour conclure, Me Blessy a insisté que son président Thiam « est Ivoirien, hier, aujourd’hui et demain ».  

Répétant plus de 3 fois cette expression, « on veut nous faire peur… », il a appelé les militants et sympathisants du parti à ne pas trahir leur leader. La réaction du Pdci Rda ne doit pas s’enfermer, selon le conférencier, simplement dans la lecture d’émotions de soutien.

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« N’ayez pas peur… », a-t-il martelé, en affirmant que ce sont des enjeux de toutes les procédures qui sont menées contre le président Thiam. « Il se bat mais, il faut qu’il sente que nous sommes avec lui. Pas dans des réunions pour des motions de soutiens… ».

« on veut nous faire peur… »

Pour ce énième procès contre son parti, dans l’affaire qui l’oppose à Valérie Yapo, mercredi matin, des députés du groupe parlementaire du Pdci rda, ont marché pour assister à ce procès au palais de justice Plateau Abidjan. Stoppés par les forces de l’ordre, après moult négociations, certains ont eu accès au Palais. Pour Me Blessy, la clameur des militants du Pdci Rda s’est faite entendre dans les locaux…Par ailleurs, il se réjouit grandement de leur mobilisation exceptionnelle.

Magloire Madjessou