Après l’élection présidentielle d’octobre 2025, Vincent Toh Bi, président de Aube nouvelle et candidat recalé par le Conseil constitutionnel, a animé une conférence de presse, jeudi 30 octobre 2025, dans un hôtel Abidjan Cocody. Au cours de sa conférence, il a parlé de la zoonomie et proposé des réformes urgentes sur le processus électoral ivoirien.
Vincent Toh Bi, candidat-président de « l’Aube nouvelle » et recalé à l’élection présidentielle d’octobre 2025, a parlé de la fracture sociale en Côte d’Ivoire. Récemment, le Rhdp au cours de son meeting de campagne électorale à la Place de la République Plateau, son candidat Alassane Ouattara a utilisé des images « chiens et moutons », en demandant à ses militants de veiller sur leurs domiciles de peur que ces chiens n’y rentrent et volent leurs biens.
Pour l’ex préfet d’Abidjan, en utilisant cette image dans le contexte difficile que vit le pays, il fait référence à la zoonomie. De tel animal et la classification qui, selon l’orateur, sont des sujets très graves en politique. Selon lui, des types de classifications ont précédé des drames très graves dans certains pays.
« Quand on fait des classifications animales ou accusation animale. C’est le premier élément de destruction de l’unité dans un pays. Aujourd’hui, la Côte d’Ivoire semble classifier ces fils en fonction des noms d’animaux », a fustigé Vincent Toh Bi.
« On s’amuse, c’est dangereux. Ça combine à des situations que personne ne peut maitriser », a-t- prévenu. L’unité nationale en Côte d’Ivoire doit être l’affaire des gouvernants de ce pays.
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Abordant le cas du Rwanda, où il y a eu des milliers de morts, et ailleurs, le président de Aube nouvelle a appelé les Ivoiriens à l’unité et à la cohésion sociale. Les valeurs ivoiriennes, il en fait cas, lors de sa conférence de presse.
La Côte d’ivoire, qui est un pays aspire à la démocratie et a importé la démocratie de l’Occident. Il n’y a plus de valeurs, pense-t-il, on fait ce qu’on veut/fait. « Il n’y a plus de valeurs. On dit ce qu’on veut. Ceux qui pensent que ce sont des situations irréversibles pour un pays se trompent », s’est offusqué l’ex-préfet d’Abidjan.
Autorité électorale composée de 9
En Côte d’Ivoire, depuis des décennies, il y a une Commission nationale indépendante (Cei) chargée d’organiser les élections. Mais depuis plus de 5 années, elle est décriée voire dévoyée par des partis politiques de l’opposition, au prétexte qu’elle refuse de faire la Révision de la liste électorale, l’audit etc. Pour une partie des Ivoiriens, elle n’est pas crédible. Cette commission est le compromis des partis politiques en Côte d’Ivoire, selon Vincent Toh Bi, qui propose qu’elle soit reformée.
Cette « autorité électorale ou commission », comme il l’appelle, avec 9 membres indépendants, recrutés pour leur probité, parcours intellectuels et expériences. « Ces 9 personnes n’ont pas besoin d’avoir une expérience électorale, mais une reconnaissance sociale, mais, insiste Toh Bi, exclut les partis politiques, parce que ça crée beaucoup de problèmes ». Pour les autres institutions de la République, il a évoqué le cas de la Haute cour, qui va remplacer le Conseil constitutionnel.
Magloire Madjessou
 
             
	










































 « 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»