Une dizaine de cadres du Parti des peuples africains Côte d’Ivoire (Ppa-CI) sont convoqués à la préfecture de police, a-t-on appris d’une source proche de ce parti politique.
13 cadres du Ppa-CI viennent d’être convoqués par la préfecture de police. Sont concernés Sébastien Dano Djédjé, Justin Katinan Koné, Michel Gbagbo, maître Habiba Touré, Assoa Adou, Demba Traoré, Damana Pickass, Kassoum Fadiga, Tcheidé Jean Gervais ; Zéréhoué Yoro Edouard, Sam Etiassé, Hubert Oulaï, Séhi Gaspard.
Les motifs de cette convocation n’ont pas été signifiés selon notre source. »On ne connaît pas les motifs de cette convocation’‘, nous a fait savoir notre source.
Toutefois l’on peut faire un rapprochement avec la convocation d’une demie douzaine de cadres du Parti démocratique de Côte (Pdci-Rda) allié du Ppa-CI dans le Front commun contre le 4è mandat de Alassane Ouattara.
On se souvient que Me Touré Habiba, porte-parole dudit Front, avait dénoncé le scrutin électoral du samedi 25 octobre dernier et avait appelé à une autre élection présidentielle. »Ce fut un coup d’État civil. Un braquage électoral méthodiquement organisé, à ciel ouvert, au mépris du droit, de la démocratie et de la volonté souveraine du peuple », avait estimé lundi 27 octobre la porte-parole de cette coalition.
‘‘Ce fut un coup d’État civil. Un braquage électoral méthodiquement organisé, à ciel ouvert, au mépris du droit…
Dans la foulée, le Procureur de la République, Brama Koné, dans un courrier en date du 28 octobre, a indiqué avoir ouvert une enquête et des arrestations opérées dans le cadre des procédures pénales de la marche du 11 octobre dernier et d’autres également.
Selon lui, parmi ces groupements politiques ayant pris part à cette marche du 11 octobre, en dépit de son interdiction, des membres du service d’ordre du Front commun détenaient des armes de guerre.
On imagine certainement que des questions sur cette détention d’armes à feu refera surface lors de cette convocation. Avaient-ils le droit de disposer des armes à feu, sans autorisation préalable des autorités ?
N’est-ce pas un acte de terroriste que s’apprêtait à fomenter ce Front commun, qui avait insisté sur cette marche du 11 octobre ? Pourquoi le Front commun voulait coûte que coûte participer à cette marche, quelles sont les raisons inavouées ? Des questions fondamentales leur seront posées lors de leur convocation, à la police criminelle.
Jacky Ehivet Carine











































« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»