Le samedi 22 août 2020, le président de la République, Alassane Ouattara, a été investi pour un 3e mandat par ses militants et cadres au stade Félix Houphouët-Boigny d’Abidjan. Dans son discours, il a indiqué que les manifestations contre son 3e mandat est le fait qu’il a devant lui, une opposition peureuse. Son ex-allié politique n’a pas hésité à donner la réplique.
Ce samedi 22 août 2020, des centaines d’étudiants ont apporté leur soutien au président du Pdci-Rda, personnalité en qui, ils fondent désormais leur espoir pour la sauvegarde de la Côte d’Ivoire. Rassemblés à sa résidence à Cocody Abidjan, tous, à travers des chants et danses, ont réaffirmé leur volonté d’accompagner le président du Pdci-Rda, Henri Konan Bédié dans sa lutte pour la reconquête du pouvoir d’Etat.
« Je voudrais vous féliciter pour votre courage et bravoure. Vous êtes des braves et courageux hommes et femmes », a-t-il indiqué. Relativement à la sortie du chef de l’Etat, lors de la cérémonie d’investiture, le président Henri Konan Bédié a porté la réplique. « Ce sont les autres qui ont peur. Car, à la vue des femmes qui marchent aux mains nues, ils viennent avec des chars d’assaut, des chars combats », a-t-il lancé. Et ce, sous les applaudissements nourris des étudiants.
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Henri Konan Bédié avait à ses côtés, lors de cette rencontre des étudiants, Kamagaté Brahima, Ndabian Adèle, respectivement secrétaire exécutif en charge de la jeunesse et secrétaire exécutif en charge des femmes.
Le dernier Conseil des ministres avait décidé l’interdiction des marches et autres sur les voies publiques jusqu’au 15 septembre prochain. Ces marches lorsqu’elles sont violées par les manifestants, elles entrainent des sanctions judicaires, avait notifié Amani Ipou, directeur de cabinet du ministère de l’Administration du territoire et de la Décentralisation.
L’annonce de la candidature du président Ouattara pour un 3e mandat a occasionné des pertes en vie humaine dans le pays, de nombreux dégâts matériels. Des villes comme Bonoua, Daoukro et Divo continuent de payer le plus lourd tribut de ces manifestations éclatées.
Maryl Goré-Avih avec le Pdci-Rda