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Affaire une journaliste battue : les élèves-gendarmes encourent « des sanctions disciplinaires et la radiation »

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La Gendarmerie nationale a pris des sanctions contres les fauteurs de troubles/Ph DR

Après les actes abominables et inqualifiables des sous-officiers perpétrés contre une journaliste et des passants à Adjamé, dimanche dernier, la Gendarmerie nationale vient de prendre des mesures disciplinaires contre les auteurs de ces troubles.

L’affaire une journaliste battue par, les élèves-gendarmes, dimanche, à Adjamé Abidjan, encourent « des sanctions disciplinaires et des radiations » de l’effectif de l’Ecole de gendarmerie, auteurs de la barbarie perpétrée sur la jeune journaliste Diane Kablakan.

Selon une déclaration du Général du corps d’armée, Commandant supérieur de la gendarmerie nationale de Côte d’Ivoire, Alexandre Apolo Touré, « des patrouilles projetées ont permis d’interpeller certains de ces fauteurs de troubles et une enquête a été ouverte à l’effet d’identifier leurs complices.»

Selon le premier responsable de la Gendarmerie nationale, ces individus encourent « les sanctions disciplinaires prévues dont la radiation des effectifs de la Gendarmerie nationale, conformément au Code de la fonction militaire. Par ailleurs, la Gendarmerie nationale s’est rendue, le même jour, au chevet de la journaliste pour lui exprimer ses regrets. Celle-ci avait déjà pris en charge les soins de la journaliste frappée.

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Le dimanche, la jeune journaliste Diane du média Ovajabmédia, présente dans les environs, au moment de la marche des jeunes sous-officiers, par curiosité, a vu que se sont des élèves-gendarmes qui marchaient. Arrivés à son niveau « ils m’ont tiré et me dit tu es trop jolie », dit-elle. Après quoi, elle a subi des violences corporelles de leur part. Les photos de cette bastonnade sont postées sur une plateforme de journalistes.

Céline Djidjé

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