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Conflits en Afrique : Pr Degny Segui fait la genèse des crises et s’inquiète pour la Côte d’Ivoire

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Pr René Degni Segui, président de l'Académie catholique de Côte d'Ivoire/Ph DR

Pr Degny Segui, président de l’Académie catholique de Côte d’Ivoire (Acaci), a prononcé, le mercredi 12 janvier 2022, une conférence sur les causes des conflits en Afrique noir. C’était lors de la première rentrée académique de l’Acaci à la Cereao.

L’ancien président de la Ligue ivoirienne des Droits de l’homme (Lidho), a indiqué que le monde a été marqué par des guerres chaudes (1ère et 2è guerre mondiale, des guerres de libération, civiles, etc.) et des guerres froides. L’Afrique n’a pas été épargnée par ces conflits avec les guerres du Biafra, du Tchad, d’Erythrée, etc. La politique demeure l’une des raisons de ces conflits souvent d’ordre régionaux, comme religieux.

« Les conflits régionaux opposent des peuples de grandes circonscriptions électorales », a-t-il expliqué, avant de préciser que le Tchad, le Niger, etc. ont été déchirés à cause de ce genre de conflits.  » Je crains qu’en Côte d’Ivoire, on ne soit pas arrivé là, s’est inquiété le Pr Degny Segui, surtout avec la charte du Nord qui a existé avant la crise de 2002 ».

Dont la plupart des présidents veulent toujours faire entorse à la Constitution de leur pays pour se maintenir au pouvoir. Le premier coup d’État, en Afrique, a été orchestré au Togo par feu Eyadema, en 1963.

Par ailleurs, l’ancien Rapporteur de l’Onu pour le Rwanda a dépeint le triste tableau des coups d’État qui émaille l’histoire des pays africains, dont la plupart des présidents veulent toujours faire entorse à la Constitution de leur pays pour se maintenir au pouvoir. Le premier coup d’État en Afrique a été orchestré au Togo par feu Eyadema, en 1963. Ainsi, de janvier 1963 en 1990, ce sont plus de 80 coups d’État que le continent a connu. Depuis l’avènement du multipartisme, ce sont une vingtaine de coup d’État que les hommes en armes ont perpétré sur le continent, a fait remarquer le conférencier. 

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Le président de l’Acaci qui a condamné ces actes de violence a soutenu,  » le remède de ces grandes crises réside dans la justice ». Selon lui, il faut pratiquer la justice envers tous pour éviter des frustrations, des révoltes. Aussi, le conférencier a-t-il invité ses pairs de l’Acaci à œuvrer pour que cette justice soit une réalité en Côte d’Ivoire.

Ahoussi Aka

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