La province ecclésiastique d’Abidjan propose aux lecteurs le mensuel Compagnon de prière pour les célébrations.
Mgr Raymond Ahoua, évêque du diocèse de Grand-Bassam et président de la Commission épiscopale des Moyens de communication sociale, a donné l’information que « Compagnon de prière » sera vendu uniquement dans les diocèses d’Abidjan, Grand-Bassam, Agboville et Yopougon. C’est au cours d’une conférence de presse, ce jeudi 19 novembre 2020, qu’il a donné cette information, au siège de la Conférence des évêques catholiques de Côte d’Ivoire, sis à la Riviera Cocody.
« C’est à l’unanimité des évêques de la province ecclésiastique d’Abidjan ont décidé d’adopter « Compagnon de prière ». Qui au début appartenait à l’archidiocèse d’Abidjan (…). Cette démarche s’inscrit dans le plan stratégique qui a été élaboré, il y a quelques années, et dans celui-ci, il était question de l’Eglise-communion. La communion entre les évêques, la communion entre les diocèses », a animé Mgr Raymond Ahoua, qui avait à ses côtés, père Augustin Obrou.
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Pour lui, la province ecclésiastique d’Abidjan vient de faire un pas en adoptant « Compagnon de prière » comme le seul et unique missel liturgique pour les célébrations. Estimant que c’est un pas qui a été franchi, parce que « ce qui rassemble l’église, les évêques c’est autour de Jésus Christ. La prière étant un élément central, la liturgie, la messe et l’initiative qui a été prise est venue au bon moment.»
Abordant Prière Africaine, qui existe en tant que mensuel de prière liturgique sur les paroisses, Mgr Raymond Ahoua a répondu que c’est une initiative privée et non diocésaine. Selon lui, lorsque les évêques adoptent ensemble Compagnon de prière, il y a une seule garantie donnée.
« La doctrine, la spiritualité ce sont les évêques qui en dosent. Si c’est une initiative privée, l’évêque peut donner l’autorisation sans en doser la responsabilité » et de faire comprendre que « pour la foi, la morale et l’avenir des fidèles, l’évêque va se porter garant de tout ce qui est publié.»
Magloire Madjessou
« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»