L’ancien président ivoirien Laurent Gbagbo s’est levé contre le maintien des militaires en prison, alors que lui, leur supérieur hiérarchique a été acquitté et libéré. Il parlait ainsi des militaires arrêtées, lors de la crise post-électorale de 2010-2011 et qui croupissent toujours en prison.
Laurent Gbagbo s’exprimait le 23 novembre 2021 au siège de son parti à Attoban (Abidjan) lors de la première rencontre de son Secrétariat général. Il a expliqué que » les militaires sont là pour obéir aux ordres de leur supérieur hiérarchique qui est un civil. Pourquoi arrêter un militaire dont le rôle est d’obéir aux ordres d’un civil ? », s’est-il demandé.
Pour le président Laurent Gbagbo, étant donné qu’il a été acquitté et libéré, c’est une évidence que les prisonniers militaires eux aussi soient libérés. C’est la raison pour laquelle il dit ne pas comprendre qu’on » libère les civils parce qu’ils n’ont rien fait et on maintient les militaires en prison. »
Ce fait, le président du Ppa-Ci refuse de l’admettre. Voilà pourquoi, dans un ton ferme, il a souligné, » je ne peux pas accepter cela ». Avant d’ajouter, » je suis venu. J’ai plaidé. On ne m’a pas assez entendu. Je vais continuer à plaider jusqu’à ce qu’on m’entende ».
Le président Laurent Gbagbo a fait remarquer que si les militaires devaient être arrêtés pour avoir obéi à leur hiérarchie, » on n’aura plus d’armées et cela n’est pas une bonne chose pour la construction de l’Etat de Côte d’Ivoire ».
Ahoussi Aka











































« 2020 a été proclamée l’année de «Faire taire les armes sur le Continent». Comment réussir cette prouesse dans un continent aux prises avec des phénomènes prégnants tels que le terrorisme, les conflits intercommunautaires, les crises pré et post électorales ou encore les différends entre Etats ? En agissant de manière concrète sur tous ces sujets et leurs causes profondes, en se donnant les moyens politiques, militaires et diplomatiques, le pari de faire taire les armes pourrait être gagné.»