Mardi 8 septembre 2020 a eu lieu à l’Amphi B de l’université Félix Houphouët-Boigny de Cocody, la 3e assemblée générale de la Plateforme des organisations et syndicats des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire (Posec-ci). Au cours de cette rencontre, Dr Yéo Kanabein, président du Conseil d’administration de cette plateforme, a énuméré les difficultés rencontrées par le corps enseignant.
Les revendications des enseignants-chercheurs et chercheurs de Côte d’Ivoire sont monnaies courantes dans les universités, instituts et centres de recherches publics. La problématique des heures complémentaires ; retards dans le paiement des salaires ; primes de recherches ; l’accès effectif à internet ; valider les cas de réorientation des nouveaux bacheliers non orientés 2019-2020 ; initier des discussions sur les nouvelles primes de recherches ; revalorisation des pensions de retraite et la question de gouvernance sont les revendications soulevées par la plateforme des sept syndicats universitaires à cette assemblée générale. Les échanges, avec le ministre Adama Diawara, laissent entrevoir, un échec à en croire Dr Yéo Kanabein.
En effet dans son exposé liminaire, le président du Conseil d’administration de la Posec.ci, a informé ses collègues que les retards du paiement des salaires, selon le ministre, n’est pas de son fait mais plutôt du service solde. Abordant le volet prime de Covid-19 que devait percevoir le corps enseignant du supérieur, pour le ministre cela est impossible. Justifiant que le faire conduirait également les autres corps à revendiquer.
L’université de Cocody, où se trouve le plus grand nombre d’étudiants est confronté est à la fourniture de connexion internet. Un problème récurrent qui dure depuis des années et fragilise en partie l’enseignement supérieur, aujourd’hui. Citant le ministre, Dr Kanabein a indiqué que la connexion internet ou kit internet aux enseignants et le matériel de cours du système Lmd échoit à l’administration de s’évertuer dans l’achat pour que l’internet ne manque pas.
En définitive, le président de la plateforme a fait savoir que le ministre de tutelle souhaiterait que les revendications soient posées après les élections. Intervenant à son tour et analysant les énormes difficultés et problèmes soulevés par les universités, instituts et publics, Dr Gnamien Messou, Secrétaire général du Synares estime qu’il y a une mauvaise gouvernance qui serait à la base dans l’institution universitaire. « Luttons pour que la gouvernance soit meilleure », propose-t-il.
Jacques Sibah (Stg)